Jeudi 11 avril, le commissaire supérieur principal Kapend Kamand Faustin, maire de la ville de Goma, a tenu une conférence de presse pour présenter à la presse une soixantaine de présumés criminels. Parmi ces suspects figurent les auteurs présumés de l'attaque perpétrée au carrefour connu sous le nom d'« entrée présidentielle ».
Faisant référence au braquage ayant entraîné plusieurs morts mercredi soir à l'intersection de l'« entrée présidentielle », l'autorité urbaine a annoncé que les présumés auteurs ont été appréhendés et remis à la justice. Sans fournir de détails supplémentaires sur les circonstances ou le bilan de cette tragédie, il a déclaré : « C'était un braquage.
Ceux qui ont mené cette opération sont déjà entre nos mains. Je vous dis, même dans la parcelle où les braqueurs ont jeté la tenue militaire qui leur a servi à l'opération, et les armes jetées dans une parcelle. La commission chargée d'écouter et d'enquêter est déjà mise en place. Le vrai bilan vous sera communiqué par la justice. Vous savez, il y a aussi eu une non-observation des consignes. Nous avons dit qu'au-delà de 18 heures, les motos ne doivent pas circuler ».
Le commissaire supérieur Kapend a également exhorté « ceux qui manipulent l'argent dans les maisons de change, les points de vente de cartes prépayées et autres activités, à ne pas travailler au-delà de 17 heures ».
Le maire de Goma estime que cet incident est lié à la non-observation des consignes de sécurité. Il soupçonne également une complicité interne au sein de l'établissement commercial dont l'argent a été dérobé lors du braquage qui a mal tourné mercredi soir.