Madagascar: Mobilité urbaine - Le secteur des transports en mutation

La troisième édition du Salon International des Transports, de la Logistique et de la Manutention a ouvert ses portes hier. Elle dévoile les dernières nouveautés de ces secteurs.

Hier, le Salon International dédié à ces secteurs (SITLM), qui en est à sa troisième édition, a ouvert ses portes au parc des expositions Forello à Tanjombato. Avec plus d'une centaine de stands, les myriades d'offres sont exposées aux consommateurs. Adaptation et innovation sont les maîtres-mots. Cela varie entre les offres de géolocalisation, d'envois de colis ou encore de transports. Les exposants rivalisent d'ingéniosité pour faire face à cette «mutation» quasi-incontournable du secteur.

C'est le cas de la Société de manutention des marchandises conventionnelles (SMMC). La société est devenue une autorité portuaire. Tsirenge Niriko Rosalien, directeur général de la SMMC, affirme que cette société assure ses activités en gardant à l'esprit que l'évolution du secteur des transports se fait rapidement. «La technologie et l'évolution portuaire se développent à une vitesse exponentielle, nous devons être capables de nous adapter avec la même souplesse. Ainsi, certains changements ont été opérés au niveau de la société. Nous ne nous cantonnons plus à la manutention de marchandises conventionnelles, la société assure également la gestion des ports dans certaines zones de la Grande île,» affirme-t-il.

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Le transport maritime se développe à vue d'oeil. Pourtant, très peu de professionnels du secteur proposent cette solution, alors qu'avec ses cinq mille kilomètres de côtes et un large réseau fluvial, la Grande île pourrait jouer sa carte dans ce domaine. Le transport par voie terrestre constitue la plus grande part de la circulation au niveau national. D'après les statistiques, il concentre plus de 80% du trafic, 90% de ce ratio étant composé de transports de voyageurs, si l'on se réfère aux derniers chiffres disponibles.

Pour le ministère des Transports, l'objectif est de développer cette industrie pour en tirer plus de rentabilité. Connectivité, mobilité et sécurité sont les maîtres-mots. Les infrastructures routières vétustes empêchent néanmoins de tirer parti du potentiel économique du transport routier. La solution se trouve quand même dans l'extension des infrastructures et la mise en place de nouvelles. «Nous allons exhorter les associations de transporteurs à utiliser de nouveaux véhicules. Le pays envisage aussi d'étendre les infrastructures routières dans les grandes villes pour les décongestionner et rentabiliser la circulation en milieu urbain », confie Valéry Ramonjavelo, ministre des Transports et de la Météorologie, lors de l'ouverture du salon hier. Le gouvernement estime que l'industrie des transports peut faire office de levier pour le développement.

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