Le chef de l'Etat Faure Gnassingbé s'est manifesté montré être au-dessus de la mêlée avec tous les débats concernant le processus en cours pour la révision constitutionnelle. Les garants des us et coutumes du pays n'ont pas manqué de lui reconnaître ce leadership une fois encore manifesté.
Ce constat a été partagé lors des différentes consultations menées par les équipes de l'Assemblée nationale dans les préfectures du pays du 8 au 10 avril, dont Vogan (chef-lieu de la préfecture de Vo).
« Je voudrais rendre un hommage appuyé au président Faure Gnassingbé qui a choisi, la voix de l'écoute pour que ce projet de révision constitutionnelle puisse aboutir. La mission qu'il a dépêchée auprès de nous, garant des us et coutumes est salutaire, d'autant plus que, en tant que chef traditionnel proche des populations et pour l'honneur qu'il nous a fait de dépêcher vers nous une délégation de parlementaire », a déclaré Togbui Ehé Déga Apawo 1er, le chef du chef du village de Pawohonou.
Merci pour la voie de l'écoute !
Pour cette tête couronnée qui perçoit la situation dans d'autres dimensions, c'est vraiment un si noble pas posé par le Chef de l'Etat. Ce qui manifeste encore sa promiscuité avec sa population.
Les chefs estiment que ce pas les soulage même de toutes les attaques verbales dont ils sont victimes depuis quelques jours sur les réseaux sociaux, malheureusement à tort.
« Il n'y a rien qui ne soit inchangeable, même la plus mauvaise personne peut décider de faire désormais le bien à un moment donné de sa vie. Pour un texte dont nous n'avions pas connaissance, nous avons été traités de tous les noms d'oiseaux sur la toile et nous ne savions même pas quoi répondre à nos populations. Maintenant, les explications ont été suffisamment claires », souligne Togbui Ehé Déga Apawo 1er, le chef du village de Pawohonou.
Son souhait est que le pont qui vient d'être créé reste opérationnel dans la durée pour d'autres sujets dont les conditions de vie des chefs traditionnels du Togo.
« Avancez seulement, tout en pensant à donner de l'éclat à la chefferie traditionnelle, tout en pensant donner à la chefferie traditionnelle sa lettre de noblesse. Prenez une autre initiative en faveur des chefs traditionnels aussi », a plaidé le gardien des us et coutumes d'Apawahonou.
Pour rappel, la délégation parlementaire dépêchée à Vogan ce 9 avril a été conduite par Mawussi Djossou Semondji (président de la Commission des finances et du développement économique). Il était accompagné des experts du droit public dont le Professeur agrégé Kossivi Hounaké.