Les réactions des acteurs du secteur de l'éducation n'ont pas tardé suite à la sortie du Ministre de l'Éducation Nationale, qui a dévoilé ses ambitions lors la cérémonie de passation de service.
En effet, le MEN lors de sa prise de service, a affirmé : "Ce que je mets sur la table, c'est de former dans un horizon temporel de quinze ans, le jeune sénégalais que nous voulons. "Une déclaration qui pour Hamidou Diédhiou, est déjà une volonté d'ouverture et de dialogue.
C'est pourquoi le secrétaire général du Syndicat des enseignants libres du Sénégal, « pense qu'il a posé un excellent débat quand il dit qu'il met sur la table sa volonté de former dans une mesure temporelle de quinze ans les jeunes sénégalais que nous voulons. C'est tout ce que nous souhaitons. Il faut formater le nouveau type de sénégalais, l'homo senegalensis idéal. Mais la question qu'il faut se poser c'est quelles sont les conditions dans lesquelles l'enseignant est mis ? Comment est celui qui forme ? Comment il est traité ? Sur quoi il forme ? Comment est l'état de son environnement scolaire? Est-ce qu'il est motivé ? Est ce qu'il enseigne ce qui doit être enseigné ? Autant de questions, qu'il est bon de retenir », a-t-il souligné.
Fort de ce constat, il ajoute : « c'est pourquoi il nous parait important que l'on puisse mettre à l'épreuve l'écoute de tous les acteurs. Une chose est d'avoir ses ambitions, son programme, son projet comme on le dit, mais une autre est d'être sûr que les acteurs le partagent, le comprennent et que leurs préoccupations soient prises en compte. Il faut dire que le secteur de l'éducation est très sensible et il doit faire l'objet d'un partage permanent mais aussi d'une concertation permanente », a estimé Hamidou Diédhiou, le secrétaire général du Sels.