La peine de mort a été requise, vendredi 12 avril à Goma, par le ministère public contre un soldat de la garde républicaine accusé d'un triple homicide.
Le soldat de deuxième classe Endondo Engulu est jugé en flagrance par le tribunal militaire pour le meurtre de trois personnes, mardi dernier, au quartier Majengo dans le chef-lieu de la province du Nord-kivu.
Selon les témoins, le soldat Endondo a tiré à bout portant sur deux de victimes. Ce, avant d'être maitrisé par les soldats de son unité.
L'affaire a été prise en délibéré par le tribunal et le jugement est attendu la semaine prochaine.
Depuis plusieurs mois déjà, Goma fait face une montée d'insécurité liée notamment à la forte militarisation de la région, la circulation illicite d'armes, l'afflux des déplacés, la présence des combattants armés locaux supplétifs de l'armée, selon plusieurs observateurs.
Quatre personnes ont été abattues dans la nuit de mercredi 10 avril, à l'entrée de la place dite « Entrée président » sur la route Sake.
Le lendemain de cette fusillade, le commissaire supérieur principal Kapend Kamand Faustin, maire de la ville de Goma, a tenu une conférence de presse pour présenter aux journalistes une soixantaine de présumés criminels. Parmi ces suspects figurent les auteurs présumés de l'attaque perpétrée au carrefour « Entrée président ».