Le Fonds spécial de réparation et d'indemnisation des victimes des activités illicites de l'Ouganda en RDC (FRIVAO), a appelé, encore une fois, ce vendredi 12 avril les victimes de Kisangani au calme et à la patience concernant leur indemnisation.
Ceci, en réaction à une déclaration dans laquelle ces victimes menacent de descendre dans la rue au cas où leurs indemnisations individuelles ne seraient pas versées dans les deux prochaines semaines.
En effet, d'après le coordonnateur national du FRIVAO, Mgr François Mwarabu, le processus qui balise la voie de la certification des vraies victimes est en cours et prend fin dans les meilleurs délais pour aboutir au paiement de réparation.
Mgr François Mwarabu précise qu'il serait imprudent d'agir en urgence sans toutefois prendre en compte des précautions nécessaires.
« Nous devons plutôt chercher des solutions optimales et durables susceptibles de satisfaire tout le monde », a-t-il déclaré en réaction au mémorandum des victimes de guerres de Kisangani.
Dans ce document déposé auprès du président du Conseil d'administration de FRIVAO, les signataires menacent de descendre dans la rue au cas où leurs indemnisations individuelles longtemps attendues ne seraient pas versées dans les deux prochaines semaines.
« A l'heure actuelle, le FRIVAO s'attèle à la maitrise de quelques paramètres et s'y est résolument
. Il est donc inutile de s'agiter, autant prendre son mal en patience », a ajouté le coordonnateur de cette structure.
Le 1e avril dernier, lors d'une conférence de presse, le chargé de communication du FRIVAO appelait déjà les victimes à la patience, rassurant que le paiement de leur indemnisation n'allait plus trainer. Il avait confirmé la fin des travaux de confrontation des listes. Ce travail balise la voie vers la certification de vraies victimes avant d'entamer le processus d'indemnisation individuelle dans un délai d'un ou deux mois.