Les Réunions de printemps 2024 du Groupe de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international (FMI) se tiennent cette semaine à Washington DC. Pour la région de l'Afrique subsaharienne, l'importance de l'électrification sera mise en avant. Parmi les nombreux sujets abordés, l'accès universel à l'énergie sera au cœur des discussions, avec un accent particulier sur les défis et les solutions spécifiques pour l'Afrique. L'un des événements phares de cette semaine est l'atelier dédié aux solutions pour l'accès universel à l'énergie, prévu pour le 17 avril, sous le thème évocateur « Brancher l'Afrique : Quelles solutions pour l'accès universel à l'énergie ? ». Une question d'une pertinence incontestable alors que la Banque mondiale souligne qu'environ 500 millions de personnes en Afrique subsaharienne pourraient toujours être privées d'électricité d'ici 2030, avec près de 400 millions vivant dans des régions en proie à la fragilité, aux conflits et à la violence. Pour la Banque mondiale, sans une énergie fiable, abordable et durable, la région risque de voir ses aspirations de développement entravées, et sa capacité à sortir des millions de personnes de la pauvreté compromise.
Grands défis
La Banque mondiale, en collaboration avec ses partenaires, a déjà entamé des initiatives audacieuses pour répondre à ce défi monumental. Des solutions financières et techniques innovantes sont déployées pour accélérer les taux d'électrification et répondre à la croissance démographique rapide de la région. Pourtant, malgré ces efforts, des pays comme Madagascar demeurent confrontés à d'énormes défis en matière d'accès universel à l'électricité. Pourtant, l'énergie est l'élément vital du développement. Elle est le moteur des investissements, des innovations et de la création de nouvelles industries, qui à leur tour, stimulent l'emploi, la croissance économique et le bien-être général. Bref, les Réunions de printemps 2024 sont l'occasion de prendre conscience de l'urgence d'agir pour garantir l'accès à l'énergie.