Les membres du Conseil national de la jeunesse du Gabon doivent être soumis au respect d'une charte de bonne gouvernance et les organisations affiliées devraient se réunir pour designer un commissaire pour éviter les interprétations et scandales supposés observés actuellement.
Il ne se passe plus une journée, sans qu'une organisation de la société civile, un acteur public ou même un citoyen ne commente l'actualité du Conseil National de la Jeunesse du Gabon.
C'est le cas Issa Meguile, Président de l'ONG 9Projets, organisation reconnue et disposant d'un agrément technique délivré par le ministère de la Jeunesse, ancien Conseiller Juridique du CNJG, ancien Vice Président du Bureau National du CNJ. Ce dernier donne son avis au sortir d'une réunion organisée par le collège des conseils provinciaux, les représentants du conseil national et les organisations affiliées, le samedi 13 avril dernier à Glass.
Cet acteur du monde associatif et entrepreneur constate qu'il y a une trop grande opacité dans la gestion des finances publiques décaissées pour la gestion des activités de cet organe qu'il a servi depuis plusieurs années.
« On ne peut pas gérer une telle organisation avec autant d'argent et ne peut être contrôlée. Il n'y a point de transparence dans la gouvernance du CNJG » fait-il savoir cet ancien Conseiller Juridique du CNJG et ancien Vice Président du Bureau National du CNJ.
Il est important pour le Président de l'ONG 9Projets que les ONG et associations de jeunesse saisissent cette opportunité donnée par le Président de la Transition. Il propose la convocation d'une Assemblée générale, la mise en place d'un comité pour la rédaction d'une charte de bonne gouvernance et la désignation d'un Commissaire aux comptes par les associations de jeunes affiliées ou disposant de la qualité à agir sur les questions jeunesse.