La politique pénale du ministère de la Justice ne se base pas seulement sur la répression mais également sur l'éducation et la sensibilisation des justiciables.
Réforme des textes
Face à la consommation de stupéfiants qui tend à se répandre notamment en milieu scolaire, la ministre de la Justice a mis à profit sa tournée dans le Menabe pour sensibiliser les élèves du Lycée Catholique et du Lycée Paul sur les dangers de la drogue sur la santé et la société. Sans oublier le côté pénal. Landy Mbolatiana Randriamanantenasoa a fait savoir que son ministère est en pleine réforme des textes sur la poursuite et la répression des délits concernant la détention, la consommation et le trafic de drogue.
Bonne gouvernance
La ministre de tutelle a aussi saisi la cérémonie de remise d'ordinateurs et de carnets de suivi de dossiers au Tribunal de Première Instance de Morondava pour donner des directives aux magistrats et aux agents en exercice dans cette juridiction. Et ce, dans le cadre de la bonne gouvernance prévue dans les « 3 Andry » qui s'appuie également sur la valorisation du capital humain. Y compris au niveau du monde carcéral où la ministre a donné des instructions pour l'élargissement et la diversification de la formation professionnelle des détenu(e)s dans la perspective de leur réinsertion socioprofessionnelle à la fin de leurs peines.
Autosuffisance alimentaire
Comme elle l'avait fait dans d'autres régions, Landy Mbolatiana Randriamanantenasoa s'est effectivement enquise de la situation au sein de la prison de Morondava et du camp pénal de Mitsinjoarivo où la récolte du riz est prévue dans un mois avec une production de 20 tonnes. Ce qui a amené la ministre à suggérer l'extension de la surface rizicole aux fins d'assurer l'autosuffisance alimentaire des pensionnaires du camp pénal et de la maison centrale de Morondava. La ministre a recommandé la diversification des cultures dans le camp pénal, en remettant à cette fin des outils de production. La ministre n'a pas oublié de visiter la prison de Miandrivazo lors de cette descente sur le terrain dans le Sud ou « fidinana ifotony » pour reprendre le mot d'ordre du régime.