Un mémorandum anonyme circulant sur la toile dénonce avec détails et précisions les malversations financières perpétuées une fois de plus par la Directrice Générale de PHC SA, Monique GIESKES et son Directeur financier KAMAL PALLAN qui auraient effectué plusieurs transactions financières de plus de 6.000.000 de dollars américains au profit d'une entreprise Grown Alliance Partner, en sigle GAP, au Nigeria à la FBN BANK, BOA BANK, etc. Ladite structure serait chapeautée par l'un des parentés de M. ADEWALE ADEOUSUN avec le Professeur Mpoko Bokanga.
Il est également reproché à certains membres haut placés de cette entreprise d'avoir mis en place une « FONDATION PHC SA » qui serait, selon le même document, une « porte de sortie des fraudes fiscales sous la bénédiction de la Directrice Générale MONIQUE GIESKES et le Professeur Mpoko Bokanga qui attendraient un financement de 50 000 000 USD à dissimuler derrière ladite FONDATION afin d'aveugler l'Etat Congolais».
Le mémo indique même que Monique Gieskes ne serait pas à sa première malversation financière. Elle aurait eu à faire face à la justice congolaise dans le passé pour le même motif. « Il sied de souligner que cette dernière n'est pas à son premier forfait, car elle a été condamnée au premier degré et en appel à 6 mois de servitudes pénales pour les infractions d'abus de confiance, faux et usages des faux et restitutions de plus de 600.000 USD à VLISCO. Tels sont les pratiques dans lesquelles Madame Monique GIESKES excelle afin de masquer sa mauvaise gestion, ses fraudes fiscales et d'attirer la sympathie de l'actionnaire de catégorie A qu'elle représente comme administrateur en s'érigeant en maîtresse absolue pour garder le contrôle de PHC SA et réduire complètement en néant les actions de l'Etat congolais dans la société... », explique le document.
Notons que la valeur de PHC SA navigue à plus de 50 000 000 USD et il est inadmissible de voir la gestion opaque et unilatérale au stade actuel. L'Inspection Générale des Finances est invitée à ouvrir l'oeil vigilant sur ce dossier qui sent la pourriture. D'aucuns insistent sur le fait qu'il faille défendre bec et ongles les intérêts de l'Etat congolais dans cette affaire. « Il est anormal que l'Etat se fasse voler impunément en cette période difficile qu'il traverse, avec la guerre de l'Est qui demande beaucoup de moyens », s'indigne un analyste et économiste.