Le tout nouveau ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens, Malick Ndiaye, prenant fonction vendredi dernier, entend faire du secteur des transports un «moteur pour la croissance économique et la création d'emploi ».
Le ministre Malick Ndiaye s'engage à faire de son département, un moteur de croissance économique. Pour se faire, il entend procéder d'abord à une "évaluation minutieuse" du secteur. Les infrastructures, comme les transports terrestres et aériens, « revêtent une importance capitale pour notre économie nationale », a dit le nouveau ministre dans son mot de passation de service, Malick Ndiaye. Et d'ajouter : « mon ambition à la tête de ce ministère est claire. Il s'agit d'oeuvrer à une gestion efficiente et transparente ». Il promet d'être un manager de qualité et un ministre visionnaire pour relever les défis et en faire un véritable levier de croissance économique.
En outre, il promet de renforcer la « sécurité des infrastructures » tout en facilitant la « mobilité urbaine » et à « maximiser » l'impact du développement des infrastructures et des transports sur l'économie du pays.
Pour se faire, il faut procéder à une exploitation optimale des infrastructures, dont « le TER et le BRT », à une « restructuration du transport urbain » aussi, dans l'agglomération dakaroise notamment.
A cela, « nous veillerons au développement des grandes infrastructures », a-t-il assuré, non sans mettre en exergue les projets autoroutiers et ferroviaires, dont la réhabilitation du chemin de fer Dakar-Bamako, qui seront pris en compte.
Le ministre sortant, Mansour Faye a estimé avoir accompli son devoir à la tête du ministère des Infrastructures, soulignant entre autres réalisations à son compte le Train express régional (Brt), le Bus rapide transit (Brt), le projet de renouvellement du parc automobile, la nouvelle acquisition de 370 bus de Dakar Dem Dikk.