Un outil qui sert à « identifier, gérer et évaluer les impacts (positifs et négatifs) environnementaux et sociaux des aires protégées ». Comment se définit le cadre de gestion environnementale et sociale dans les aires protégées (CGES) qui a fait l'objet d'un atelier national organisé le 12 avril dernier.
L'outil vise ainsi à l'aboutissement d'un environnement durable sur le plan écologique, socioculturel et économique dans le processus de mise en place d'une aire protégée. Selon les explications données lors de cet atelier, le CGES correspond à « un accord passé entre le gestionnaire et les communautés locales afin de déterminer leurs modalités de participation dans l'aire protégée. Elle contient également les droits et obligations réciproques relatives aux activités exerçables dans l'aire protégée (économiques, culturelles et cultuelles), les mesures de sauvegarde dont bénéficient les communautés (en lien avec la CGES) ainsi que les modalités de suivi-évaluation de la mise en oeuvre de la convention ».
L'événement a également permis de savoir que les parties prenantes de la conservation et de la protection de l'environnement s'attèlent à la réforme du CGES des aires protégées du Pays qui a été initiée l'année 2020. La conservation résiliente et équitable de ces aires étant le principal objectif de l'initiative.