Cote d'Ivoire: Cacao - Producteurs camerounais et ghanéens ne perçoivent pas plus de revenus que leurs homologues ivoiriens (Kobenan K. Adjoumani)

Le ministre d'État, ministre de l'Agriculture, du Développement rural et des Productions vivrières, Kobenan Kouassi Adjoumani, a indiqué le 9 avril 2024, qu'actuellement, les producteurs camerounais et ghanéens de cacao ne perçoivent pas plus de revenus que leurs homologues ivoiriens. Il s'exprimait dans le cadre de l'émission "RTI 1 reçoit".

Commentant l'actualité florissante autour de la hausse du prix de cette spéculation qui est passée à 1500 FCfa, Kobenan Kouassi Adjoumani a profité de l'occasion pour révéler que les prix affichés du cacao au Ghana et au Cameroun ne garantissent pas forcément au moins 60 % du prix Caf aux producteurs. Il a donc fait savoir que le produit est acheté à 1500 FCfa au producteur ghanéen et que son homologue camerounais perçoit encore moins.

Le ministre d'État a expliqué que cela est dû à la vente aux enchères ou la vente en spot contrairement à la vente par anticipation et la stabilisation choisies par la Côte d'Ivoire.

L'intérêt de plus en plus croissant du géant chinois pour le cacao ivoirien et la sollicitation du Centre national de recherche agronomique (Cnra) pour la mise à disposition de plants résidents devraient améliorer davantage le revenu du produit, a-t-il souligné.

De plus en plus d'argent pour le producteur

À côté de cette spéculation, Kobenan Kouassi Adjoumani a indiqué que le secteur de l'anacarde à de beaux jours devant lui, notamment du fait de la transformation en forte croissance, mais également de l'intérêt affiché des Américains.

Par ailleurs, le ministre d'État a révélé qu'il est arrivé que plus de 92 % du prix Caf soit reversé au producteur de café pour encourager la relance de la filière.

Sécurité alimentaire en construction

Kobenan Kouassi Adjoumani a aussi déclaré que le processus de construction de la sécurité alimentaire se poursuit conformément à la vision du Président de la République, Alassane Ouattara. Ainsi, la production vivrière a globalement augmenté passant de plus de 18 millions de tonnes en 2017 à plus de 22 millions de tonnes en 2023.

Au dire du ministre, c'est une hausse de l'ordre de 94 % par rapport à 2011. Particulièrement, la production de riz blanchi est passée d'environ 1,1 million de tonnes en 2022 à plus de 1,3 million de tonnes en 2023.

Ce chiffre devrait rapidement grimper avec la réhabilitation de plusieurs espaces agricoles, l'installation de groupements de jeunes pour la production de diverses denrées de premier plan.

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