La famille du sieur Souleymane Diallo, enseignant de son état en service à l'inspection d'académie de Sédhiou est dans un désarroi sans précédent. Elle a été victime d'un double incendie dont le dernier remonte à hier seulement, lundi 15 avril à leur domicile de Santossou. La victime soutient la piste criminelle alors que les propensions d'un règlement de compte se propagent dans les explications. L'enquête suit son cours.
La victime était manifestement très affectée par ce deuxième incendie qui cible sa maison de Santossou en plein cœur de la ville de Sédhiou. Souleymane Diallo affectueusement appelé Jules n'oubliera pas de sitôt la journée d'hier, lundi. « J'étais au bureau quand on m'a appelé pour m'informer que ma maison a pris feu. Je suis très vite retourné et j'ai trouvé que les sapeurs-pompiers et la police ainsi que les voisins s'affairaient autour de l'extinction du sinistre. Tout a été brulé ; seuls quelques effets ont été sauvés par les secours »
Interrogé sur l'origine du sinistre, Souleymane Diallo indexe deux femmes présumés et régulièrement proférant des menaces à leur encontre : « nous avons identifié deux présumés auteurs qui sont des femmes. Nous avons ensuite porté plainte contre elles à la police mais depuis lors, les choses n'avancent pas. Nous avons également porté l'affaire devant le procureur mais nous estimons que ça n'avance pas trop ». A la question de savoir s'il y'avait des précédents, Souleymane Diallo informe que « le 24 mars dernier, il y'avait un début d'incendie qui avait été vite maitrisé. L'incendie est d'origine criminelle et à plusieurs reprises, nous avons trouvé des allumettes sur place qui ne nous appartenaient pas ».
Et Souleymane Diallo de révéler que « ce sont des gens qui revendiquaient ces actes car il y'a toujours une note qui accompagne ces faits avec un nom qui revenait toujours et qu'on a communiqué à la police pour leur donner des indices et faire avancer l'enquête ».
Souleymane Diallo compte repartir rencontrer le procureur pour relancer l'enquête afin que de tels actes criminels cessent et que sa famille puisse retrouver sa quiétude. Toutefois et donnant suite à notre indiscrétion au sujet d'un éventuel démêlé avec un tiers, il avoue que sa famille vit une situation conflictuelle depuis quelques années avec des proches sans vouloir trop les nommer et qui se développe de mal en pis.