Mbour — L'utilisation de la microdose et le placement profond de l'urée, deux nouvelles techniques agroécologiques, ont permis d'atteindre des taux de rendement compris entre 60 et 70 %, lors de la campagne agricole 2022-2023, a-t-on appris, lundi, à Mbour (ouest), de Mbène Dièye Faye, la coordinatrice nationale du projet "Feed the Future Sénégal Dundël Suuf", qui est dédié à la fertilisation des sols.
Ces résultats concernent les céréales et les légumineuses, a-t-elle précisé lors d'un atelier d'évaluation de la campagne 2022-2023 du projet.
Pour le mil, "il y a eu des taux de rendement de plus de 60 %. Quand on applique la microdose aux cultures de riz, le taux peut grimper à 70 % dans la vallée du fleuve Sénégal ou en Casamance", a dit Mbène Dièye Faye.
Ces résultats ont été obtenus grâce à l'utilisation de deux nouvelles techniques, la microdose et le placement profond de l'urée, concernant le riz surtout, a confirmé Maïmouna Tine, la directrice chargée du Sénégal oriental et de la Haute Casamance à l'Agence nationale de conseil agricole et rural.
Des tests ont permis d'enregistrer des surplus de rendement pour le mil, le riz et de l'arachide, avec des taux de rendement qui varient d'une zone à une autre, selon Mme Tine.
Le projet "Feed the Future Sénégal Dundël Suuf" est mis en oeuvre dans plusieurs régions du Sénégal par le Centre international pour le développement des engrais.
Son financement provient de l'Agence des États-Unis d'Amérique pour le développement international.
Son but est d'accroître la disponibilité de nouveaux engrais de qualité, d'améliorer la fertilité des sols et d'augmenter la productivité agricole sénégalaise.