Cyrus Ngo'o, directeur général du Port Autonome de Douala (PAD), se retrouve sous les feux des projecteurs pour ses dépenses somptuaires. Alors qu'il est déjà sous enquête dans l'affaire PORTSEC impliquant près de 50 milliards FCFA, de nouvelles révélations font état de la réhabilitation de sa résidence pour un montant exorbitant de 2 milliards FCFA, ainsi que l'achat de meubles pour 500 millions FCFA.
Surnommé « le Sicilien du PAD », Cyrus Ngo'o fait face à des accusations de détournement de fonds publics et de surfacturations massives. Les coûts de réhabilitation de sa résidence de fonction ont explosé, passant d'un marché initial de 400 millions FCFA à un montant final de près de 2 milliards FCFA, avec des avenants douteux.
De plus, les meubles de cette résidence ont été fournis pour un montant exorbitant de 500 millions FCFA. Il est également révélé que dans sa précédente résidence, dont le loyer était réglé par le PAD, des meubles d'une valeur de 100 millions FCFA avaient été livrés, soulevant des questions sur leur utilisation.
Ces dépenses extravagantes ont suscité l'indignation du public et soulevé des interrogations sur la gestion des fonds au sein du PAD. Les révélations sur la construction d'un « immense château » par Cyrus Ngo'o à Messamena ajoutent à la controverse, alimentant les spéculations sur l'origine des fonds utilisés pour de telles entreprises.
Alors que l'enquête se poursuit et que Cyrus Ngo'o est confronté à des poursuites devant le Tribunal Criminel Spécial (TCS), l'affaire met en lumière les abus de pouvoir et les pratiques de corruption présumées au sein du Port Autonome de Douala.