À l'heure de la désignation des délégations spéciales, la région de Labé a été fixée sur son sort au soir du samedi dernier. Mais chose étonnante, la délégation spéciale de Mali s'est vue remplacée quand bien même partout ailleurs les délégations spéciales ont été épargnées notamment à Garambé dans la banlieue de Labé ou Mamou dans la commune urbaine.
Aissatou Feinko Diallo présidente de l'ancienne délégation est on ne peut plus clair: "C'est nous qui restons en activité, pas parce que nous sommes contre ceux qui sont annoncés mais parce qu'aucun document ne nous dit le contraire..."
À la question de savoir si les rapports sont francs d'avec la tutelle rapprochée, Aissatou Feinko Diallo enfonce le clou:
"...Hier, à la radio ils sont sortis dire que nous manquons de bilan alors que les voiries et l'électrification sont venues sous notre mandat, nous assainissons chaque samedi mais les citoyens ont affiché de la réticence car dimanche lors du marché hebdomadaire le marché assaini la veille est sali nous avons émis le souhait de déplacer notre marché hebdomadaire, la préfecture s'y est opposée au motif que le gouvernement a choisi le dimanche comme jour national d'assainissement, c'est resté lettre morte.
À la dissolution des communes, le SG est venu me réclamer les sceaux et outils de commandement et je l'ai éconduit au motif qu'il incombe à la tutelle rapprochée de montrer le chemin à suivre.
Le général Haba a dit que le SG ne devait pas faire cette démarche ensuite le préfet m'a appelée pour me dire qu'il n'est pas contre nous que je suis sa soeur car je suis allée à l'école avec sa soeur cadette que nous ne sommes pas concernés mais je me rends compte que c'était pour endormir notre attention.
Quoiqu'il en soit la liste annoncée est partie de la préfecture..."
Pour l'heure, Aissatou Feinko Diallo entend exercer un recours pour démêler les écheveaux de cette crise.