La 12ème édition de la Semaine internationale du film de femmes d'Amman s'est ouverte lundi au théâtre Rinbow, à l'initiative de la Commission royale jordanienne de cinéma.
Organisée sous le patronage de SAR la Princesse Basma Bint Talal, ambassadrice de bonne volonté d'ONU-Femmes, cette manifestation culturelle se tient sous le thème "Notre histoire n'est complète que lorsque toutes nos histoires sont complétées".
Le film "Sous les figuiers", de la cinéaste franco-tunisienne Arige Sehiri, a été projeté en ouverture de cette édition, dont le programme comprend une dizaine d'oeuvres cinématographiques, entre documentaires, longs et courts métrages, réalisées par des femmes.
Ce long métrage de fiction de 92 minutes, tourné en plein été dans le nord-ouest défavorisé de la Tunisie, relate les confidences, petits secrets, amours naissants ou disputes entre ouvriers agricoles, en majorité des femmes, affairés à cueillir des figues. Le film a été présélectionné pour représenter la Tunisie aux Oscars en 2023 comme meilleur film étranger.
Sont également en lice, entre autres, les longs métrages "Ce que veut Walaa" de la Canadienne Christy Garland (Canada-Danemark), "Pas comme les autres" de l'Egypto-Suisse Nadia Fares, "Lullaby" de l'Espagnole Alauda Ruiz de Azúa et "Start Line" de la Japonaise Ayako Imamura, ainsi que les documentaire "Sous le citronnier" de la Palestinienne Noor Al-Aswad (Palestine-Qatar) et "The Missfits" de l'Américaine Ellie Wen.
"Dans un monde où les voix sont souvent étouffées par la cacophonie de récits plus bruyants, il est impératif que nous amplifiions la voix des femmes, en particulier celles des régions de conflit et d'adversité, où les histoires de femmes résonnent de douleur, de résilience et de force indicible", a souligné la directrice artistique de cette manifestation, Ghada Saba.
"Le récit cinématographique est crucial dans cette entreprise. Le cinéma a le pouvoir inégalé de transcender les frontières, les cultures et les langues. Nous devons reconnaître, dans ce voyage à travers le prisme du cinéma féminin, que dans notre monde interconnecté, nous ne sommes pas de simples spectateurs, mais des participants actifs à l'expérience humaine collective", a-t-elle écrit dans une note de présentation. oires, témoignages et souvenirs sur le vivre-ensemble en paix à Tétouan.