Afrique Centrale: Oualoumi Daïpah, activiste tchadienne arrêtée au Cameroun

Un nouveau coup dur pour la liberté d'expression en Afrique centrale. Oualoumi Daïpah, étudiante tchadienne en Master 1 en Droit des affaires à Yaoundé 2 SOA et activiste sur les réseaux sociaux, a été arrêtée par la police camerounaise sur ordre de l'ambassade du Tchad au Cameroun.

Connue pour ses critiques acerbes contre la gouvernance au Tchad et la présence française dans son pays, Oualoumi Daïpah s'exprime régulièrement sur les réseaux sociaux, notamment sur TikTok, où elle dénonce les maux qui minent son pays.

Son arrestation a suscité une vague d'indignation au sein de la communauté tchadienne et des défenseurs des droits humains.

Les motifs de l'arrestation d'Oualoumi Daïpah restent flous. Selon certaines sources, elle serait accusée de "trouble à l'ordre public", en raison de ses publications sur les réseaux sociaux. D'autres sources évoquent des accusations de "diffamation" et "injures" envers les autorités tchadiennes.

Quoi qu'il en soit, cette arrestation est une grave violation de la liberté d'expression. Oualoumi Daïpah n'a fait qu'exercer son droit légitime de critiquer son gouvernement et de partager ses opinions.

Cette affaire n'est pas sans rappeler celle d'autres activistes tchadiens qui ont été victimes de harcèlement, d'intimidation et d'arrestations arbitraires pour leurs opinions politiques.

Il est important que les autorités camerounaises et tchadiennes respectent les droits fondamentaux d'Oualoumi Daïpah et la libèrent immédiatement.

La liberté d'expression est un pilier essentiel de la démocratie et ne doit pas être bafouée.

Les citoyens tchadiens et camerounais doivent pouvoir s'exprimer librement sans crainte de représailles.

Nous appelons les organisations internationales de défense des droits humains à se mobiliser pour la libération d'Oualoumi Daïpah et pour la défense de la liberté d'expression en Afrique centrale.

Il est important de noter que les informations concernant cette affaire sont encore fragmentaires. Il est crucial de suivre l'évolution de la situation et de s'informer auprès de sources fiables.

Nous encourageons également les citoyens tchadiens et camerounais à se mobiliser pour défendre la liberté d'expression et à exiger la libération d'Oualoumi Daïpah.

La liberté d'expression est un droit fondamental qui ne doit pas être sacrifié.

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