Afrique: Secteur de l'agro-industrie - La fondation Mastercard envisage de créer 30 millions d'emplois en Afrique d'ici 2030

La fondation Mastercard prévoit de créer 30 millions d'emplois décents en Afrique d'ici à 2030 dans le secteur de l'agro-industrie. Selon Serge Auguste Kouakou, directeur de la fondation Mastercard dans les pays de l'Uemoa, un budget de plus de 27,4 milliards Fcfa est prévu pour le financement de ce projet dans 8 pays de l'Uemoa.

La fondation MasterCard envisage d'aider 30 millions de jeunes africains dont 70% de femmes à accéder à des emplois d'ici 2030 grâce à sa stratégie « Young africa Works ». L'annonce a été faite par Serge Auguste Kouakou, directeur de la fondation Mastercard dans les pays de l'Uemoa. Il s'exprimait hier, mardi 16 Avril, lors d'une rencontre avec la presse à Dakar. Selon lui, un budget de plus de 27,4 milliards Fcfa est prévu pour le financement de ce projet dans 8 pays de l'Uemoa. «Le bureau de Dakar qui couvre la zone Uemoa a pour ambition d'accompagner plus de 6 millions de jeunes dont 70% de femmes dans la création d'emplois d'ici à 2030 dans les secteurs de l'agro-industrie. Les 24 autres millions d'emplois seront créés dans d'autres régions d'Afrique», a-t-il fait savoir. Par ailleurs, M Kouakou signale que ces emplois proviendront des différentes chaines de valeurs allant de la production, de la transformation à la commercialisation.

« Nous avons des interventions selon 5 axes. D'abord, le développement des chaines de valeurs. Donc, nous prenons les filières sur lesquels nous travaillons en profondeur pour pouvoir avoir un système qui fonctionne de façon vertueuse. Un autre axe qui est celui de l'entreprenariat. Nous accompagnons les entrepreneurs sur toutes les problématiques notamment les besoins en financement, en ressources, en innovations et l'accès au marché », indique-t-il. Et de poursuivre ; « Nous avons aussi un autre axe qui est celui du renforcement des capacités. Le quatrième axe concerne tout ce qui est transformation digitale. En tant que facilitateur et accusateur d'impacts, ce que nous faisons ne peut s'ancrer durablement dans le temps s'il n'y a pas de changement systémique et des réformes. C'est pour cela que nous avons un cinquième axe qui concerne ce point ».

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