Le ministre chef de cabinet de la Primature, Sy Savané, a procédé ce mercredi 17 avril 2024, au lancement de la Vulgarisation de la loi portant contenu local. La cérémonie de lancement s'est déroulée à Conakry, en présence de plusieurs personnalités. Selon la ministre, cette loi s'appliquera à tous les projets publics et privés développés en République de Guinée.
Docteur Diaka Sidibé, ministre du commerce de l'industrie et des petites et moyennes entreprises a déclaré qu'après 7 ans, cette loi voit enfin jour.
"7 ans plutard, nous voici enfin avec cette loi fixant le cadre juridique et constitutionnel du contenu local. Par son caractère transversal, son champ d'application reste vaste et varié. Elle s'applique à tous les projets publics et privés développés en République de Guinée. Nous sommes conscients que l'adoption de cette loi n'est qu'un premier pas. Son succès dépendra de notre capacité à la mettre en oeuvre de manière efficace et équitable dans tous les secteurs de notre économie" , a rassuré la ministre.
Elle poursuit en précisant que le développement économique de la Guinée repose sur la capacité de valoriser les ressources nationales.
"En particulier, le secteur minier pilier essentiel de notre économie qui nécessite une attention particulière pour assurer une plus grande participation des entreprises locales et maximiser les retombées pour nos communautés, nos populations à la base. Le développement économique de notre pays repose sur notre capacité à valoriser pleinement nos ressources nationales, assimiler l'innovation et la compétitivité des entreprises locales. Ainsi qu'à créer des emplois décents pour nos concitoyens. La loi portant contenu local offre une opportunité unique de réaliser ces ambitieux objectifs. La mise en oeuvre de dispositions de cette loi permettra de promouvoir sur toute la scène de valeur des projets, notamment l'utilisation des biens et services nationaux pour qu'ensemble qu'on puisse réduire drastiquement le chômage, le sous emplois, l'exode rural et l'immigration clandestine dans notre pays" , fait-elle savoir.
La ministre conclut en déclarant que cette vulgarisation se poursuivra dans les régions administratives du pays.