Congo-Brazzaville: Le pays à l'ère de la connectivité des universités publiques

Le Congo-Brazzaville va utiliser 10% des 100 millions de dollars apportés par la Banque mondiale, dans le cadre du Projet d'accélération de la transformation numérique, pour connecter ses deux universités publiques à l'internet haut débit. Les travaux devant durer six mois ont été lancés le 17 avril par le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso. En attendant, l'accès des étudiants à internet laisse à désirer.

Les universités Marien-Ngouabi, la plus ancienne, et Denis Sassou-Nguesso, plus récente, au Congo-Brazzaville sont distantes d'une vingtaine de kilomètres. Mais elles ont un point commun : dans les campus et les amphithéâtres, le manque d'internet est criant. Une situation subie par les étudiants.

« Dans les salles multimédias, nous avons un grand problème d'internet parce que souvent nous avons des cours en visioconférence, mais on a un grand problème. On n'arrive pas à faire des cours par manque d'internet. Si l'État pense à ce sujet, ça nous serait favorable dans l'apprentissage. En tout cas, au XXIe siècle, l'internet est incontournable », dit l'un d'eux. « On a des difficultés à faire des cours sans internet, parce que s'il y avait vraiment accès à l'internet, cela serait avantageux et nous faciliterait les recherches », ajoute une autre.

Alors, pour les étudiants, c'est un peu le système D, comme l'explique cette jeune femme en troisième année de biotechnologie végétale à l'université Denis Sassou-Nguesso : « Les étudiants se débrouillent pour avoir accès à la connexion. Nous activons nos forfaits. Ici, on se débrouille pour avoir accès, pour faire des recherches. On se débrouille à notre manière. C'est un peu compliqué. Parfois, on manque de faire des recherches parce qu'on n'a pas de quoi activer un forfait internet. »

Avec son plan de connexion, le gouvernement congolais compte faciliter l'accès à l'internet haut débit pour plus de 51 000 étudiants.

AllAfrica publie environ 400 articles par jour provenant de plus de 100 organes de presse et plus de 500 autres institutions et particuliers, représentant une diversité de positions sur tous les sujets. Nous publions aussi bien les informations et opinions de l'opposition que celles du gouvernement et leurs porte-paroles. Les pourvoyeurs d'informations, identifiés sur chaque article, gardent l'entière responsabilité éditoriale de leur production. En effet AllAfrica n'a pas le droit de modifier ou de corriger leurs contenus.

Les articles et documents identifiant AllAfrica comme source sont produits ou commandés par AllAfrica. Pour tous vos commentaires ou questions, contactez-nous ici.