La confédération nationale de la culture du Burkina Faso a signé, le jeudi 18 avril 2024 à Ouagadougou, une convention avec le ministère de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme.
Dans la stratégie de développement de la culture au Burkina Faso, une importance est accordée à la participation effective des acteurs privés qui apportent, selon les dires du ministre d'Etat, ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Jean Emmanuel Ouédraogo, une contribution énorme à ce processus. Pour marquer son engagement à appuyer la structuration de professionnels de la culture à travers une assistance permanente aux organisations faitières, le département de la culture vient de signer, le jeudi 18 avril 2024, une convention de partenariat avec la Confédération nationale de la culture du Burkina Faso (CNC-BF).
Déclinée en quatre axes majeurs que sont, la structuration et le fonctionnement de la CNC-BF, la professionnalisation des acteurs, la promotion et l'éducation à la culture et la promotion d'une diplomatie culturelle plus active et la gouvernance des filières culturelles. Cette convention vient ajouter de la terre à la terre à entendre le ministre Ouédraogo qui a soutenu que : «le département en charge de la culture entend s'investir davantage à vos côtés pour une meilleure structuration de vos organisations respectives qui sont des partenaires privilégiés dans l'atteinte des objectifs qui lui sont assignés ».
Il a rappelé à ses hôtes du jour que l'engagement de sa structure à leur côté n'est nullement une faveur mais, plutôt un devoir et là où le devoir les appelle, ses services répondront présent. Aboutissement d'un long processus débuté depuis 2015, la signature de cette convention est, selon le ministre, le résultat des concertations aussi bien méthodiques qu'inclusives. « La toute première convention signée en 2015 n'a pas pu être opérationnalisée et plusieurs tentatives infructueuses ont eu lieu entre 2020 et maintenant », a déploré le ministre Emmanuel Ouédraogo. Il a salué les efforts de tous les devanciers, aussi bien du côté du ministère que du côté de la CNC-BF.
« Les résultats auxquels nous sommes parvenus sont le fruit de votre travail à tous », a-t-il laissé entendre. Il a souhaité voir à travers cette signature de convention, une confédération plus forte qui participe efficacement à la gouvernance de la culture avec des filières culturelles excellemment organisées. Pour le président de la CNC-BF, Télesphore Bationo, cette convention marque un tournant crucial dans la collaboration étroite entre la société civile culturelle et le ministère en charge de la culture. Car, elle va renforcer et valoriser le socle de leur identité et les piliers essentiels de leur économie. Aussi, s'est-il engagé d'une part, à être des partenaires proactifs, à mobiliser les ressources nécessaires et à en assurer une gestion transparente et rigoureuse, à coordonner les efforts pour la mise en oeuvre effective des politiques culturelles. D'autre part, à renforcer la gouvernance des différentes filières culturelles et à créer un environnement favorable à l'épanouissement de tous les acteurs du domaine culturel.