Sous contrôle judiciaire pour des affaires longues comme un bras, le colonel Manson Sangala Camara semble avoir à nouveau son manteau de dictateur local à Mali.
Après la dissolution des conseils communaux, les délégations spéciales sont en train d'être publiés sauf qu'on se demande est ce que oui non les délégations spéciales étaient concernées ?
Pour qui sait nulle part ailleurs une délégation spéciale n'a été évincé croit- on savoir.
Pour le cas de Mali, Aissatou Feinko Diallo n'a aucun souhait de s'accrocher mais elle ne voudrait pas se retirer sauf sur la base d'une décision formelle.
En attendant, ce jeudi, alors qu'elle était à la commune et attendait les autres conseillers quand sa quiétude a été perturbée par un homme en tenue venue de l'extérieur.
"Ce matin, j'étais au bureau, il y a un agent de police qui est venu me dire qu'ils ont reçu l'ordre toute activité cessante de fermer le bureau, j'ai dit d'accord, je n'ai pas insisté, j'ai fermé"
Quand on lui demande si elle a été brutalisée, l'ancienne présidente de la délégation spéciale de Mali avoue que l'agent l'a abordé sereinement et avec respect.
Au moment des faits, les autres conseillers n'étaient pas encore arrivés et Aissatou Sinko ne rêve pas de s'accrocher à sa place mais elle voudrait tout de même qu'un document officiel justifie le départ de son équipe comme un a signifié leur arrivée.
Pour la bonne dame, ce qui lui arrive est imputable à la hiérarchie et qui précisément ?Elle répond Mr le préfet.
À noter que si l'an dernier quand il a été épinglé par la justice, Manson Sangala avait versé des larmes de crocodile, il n'en a pour autant rien perdu de sa capacité de nuisance puisqu'il y'a quelques semaines, il a tenté de fermer le commerce d'un jeune opérateur commercial de Mali au motif que ce dernier a refusé de lui vendre à crédit une moto.
N'eut été la probité du juge, le colonel-préfet aurait sans doute rallongé sa liste de victimes d'abus.
Il faut rappeler que lors de sa mise en liberté sous contrôle judiciaire, Manson Sangala Camara avait accepté de se soumettre à certaines conditions qu'il foule au sol pertinemment, la question est pourquoi la justice n'agirait pas vu que le préfet semble avoir recouvré sa santé pour laquelle il avait bénéficié de la clémence du tribunal.