Des différends relationnels ont dégénéré en meurtre. Après un malaise qui a perduré pendant quelques jours entre un conducteur de taxi-brousse et sa compagne, le premier a été froidement tué à coups de couteau.
Un crime passionnel qui a de quoi susciter l'émoi. Avant-hier, un conducteur de taxi-brousse reliant Mahajanga à Ambanja a été victime d'un meurtre. L'auteure présumée n'est autre qu'une jeune femme qu'il avait fréquentée depuis un certain temps.
Des personnes de l'entourage du défunt indiquent que ce chauffeur de la zone nationale et sa compagne avaient des différends relationnels. Vue de l'extérieur, une mésentente semblait mettre à mal leur vie de couple. Toutefois, les personnes de leur entourage ne pouvaient se douter que le pire était à craindre et que leur histoire allait virer dangereusement en homicide volontaire. Avant-hier, l'impensable a été commis. Le conducteur de taxi-brousse a été tué de deux coups de couteau plantés dans son dos et sa poitrine.
Hommage
Sérieusement touché, il n'a pas survécu à ses blessures. Selon les informations communiquées, il a perdu beaucoup de sang, ce qui a entraîné sa mort.
Les Forces de défense et de sécurité ont ouvert une enquête après que le crime a été signalé. Aux dernières nouvelles, la jeune femme identifiée comme étant l'auteure de cette agression qui a entraîné la mort a fait l'objet d'une arrestation. Placée en garde à vue après le meurtre, elle attend son défèrement au parquet près du tribunal de première instance à Mahajanga. La victime est un vétéran du transport national, dans lequel il a travaillé pendant plus d'une dizaine d'années.
Dans ses débuts, il assurait des liaisons entre Antananarivo et Mahajanga avant qu'il n'étende son trajet jusqu'à Ambanja. Ses collègues de travail indiquent qu'il était un homme sociable bien que sévère. Pour lui rendre hommage, une veillée funèbre a été organisée dans la nuit de mercredi à jeudi à la gare routière d'Aranta. Dans la matinée d'hier, sa dépouille a quitté la ville de Mahajanga pour être acheminée à Antananarivo.
