Christine Razanamahasoa a officiellement remis ses fonctions de présidente à Jean Jacques Rabenirina, doyen des vice-présidents de cette institution. Cette passation de pouvoir faite, hier à la suite de la destitution de l'ancienne patronne de la Chambre basse de son mandat de députée, entraîne automatiquement la perte de sa présidence de l'Assemblée.
Accusée d'avoir trahi les lignes directrices de sa famille politique, Christine Razanamahasoa a été sanctionnée par les juges constitutionnels. Ses accointances avec les opposants n'auraient pas été bien reçues par les partisans du président de la République, ce qui aurait contribué à son éviction.
Malgré cette mésaventure politique, Christine Razanamahasoa ne semble pas prête à abandonner la scène politique. Déterminée, sa candidature aux prochaines élections législatives de mai dans sa circonscription d'Ambatofinandrahana est déjà validée. Elle est considérée comme la favorite principale pour reconquérir son siège de député. L'issue de ces élections pourrait non seulement redéfinir la carrière politique de Christine Razanamahasoa mais également influencer les équilibres de pouvoir au sein de l'Assemblée nationale.