Les DG et fondateurs d'entreprises malgaches désireux de bénéficier du programme Stanford Seed Transformation ont environ un mois pour postuler.
« Mettre fin au cycle de pauvreté à travers le monde ». C'est la vision du programme Stanford Seed Transformation qui est actuellement à sa dixième année d'existence. Le programme d'une durée de 10 mois s'adresse aux PDG et fondateurs d'entreprises établies en Afrique, Indonésie et en Asie du Sud. L'idée est de « travailler avec des entrepreneurs des pays émergents...avec des entrepreneurs des petites et moyennes structures afin d'augmenter leur croissance », a-t-on fait savoir durant un atelier d'information organisé à Anosy, hier. Ce, afin de leur apprendre à développer et à faire évoluer leurs entreprises. « Conçu spécialement pour les propriétaires d'entreprise et leur équipe de direction, ce programme en personne et en ligne est dirigé par des professeurs de la Stanford Graduate School of Business, des experts locaux et soutenu par des conseillers formés par Stanford ». Plusieurs critères sont définis pour qu'une entreprise et son leader soient acceptés. « L'entreprise doit présenter un chiffre d'affaire annuel compris entre 300 000 et 15 millions USD », a-t-on avancé hier.
9 500 USD
C'est le frais d'inscription à ce programme qui présente plusieurs avantages pour tout chef d'entreprise qui ambitionne une croissance digne de ce nom pour sa structure. « Des frais à prendre et à voir en tant qu'investissements pour le développement de l'entreprise...et qui sont très rentables si l'on bénéficie du programme de formation », si l'on s'en tient au témoignage de Hassan Meralli Ballou, directeur général de Madécasse, un des alumni du programme. Le réseautage, les partages d'expériences et de bonnes pratiques, les échanges divers avec aussi bien les chefs d'entreprises du continent que les conseils et accompagnements prodigués par les coachs, consultants et professeurs sont autant d'opportunités qui se présentent aux leaders d'entreprises. Le pack est plus qu'alléchant. Reste à savoir si les entrepreneurs malgaches seront assez courageux pour investir pour eux-mêmes et pour leurs entreprises.