Ile Maurice: Bruneau et Ryan Laurette réclament Rs 25M à l'État et la police

Dans une mise en demeure conjointe rédigée par l'avoué Ayesha Jeewa et servie à l'État, au commissaire de police, à l'ASP Dunraz Gungadin, au patron de la SST Ashik Jagai et à la WPI Narainen, l'activiste politicien Bruneau Laurette et son fils Ryan réclament Rs 25 millions de dommages. Ils reviennent sur leur arrestation survenue le 4 novembre 2022. Ils reviennent sur ce qu'ils considèrent être le point de départ de toute cette affaire, qui remonte au 29 octobre de la même année, quand Bruneau Laurette avait fait des dénonciations contre Ashik Jagai lors d'un meeting à la Place d'Armes à Port-Louis.

Bruneau Laurette estime qu'une machination a été mise en place pour l'arrêter et l'enfermer pour une durée indéterminée car il devenait une figure importante de la scène politique. Il affirme que non seulement la voiture qu'il utilisait avait été fouillée illégalement sans mandat, mais aussi qu'à aucun moment, le propriétaire de la voiture n'a été questionné. Il fait d'ailleurs ressortir que sa résidence n'a pas de mur d'enceinte et que n'importe qui aurait pu avoir accès au véhicule, qui n'était pas fermé à clé. Quant aux armes retrouvées chez lui, l'activiste avance qu'à ce moment précis, il était illégalement menotté dans une autre pièce que celle où les armes ont été retrouvées.

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Les deux plaignants avancent qu'ils n'avaient pas été informés de la raison de leur arrestation. De plus, leur avocat, Me Sanjeev Teeluckdharry, n'a pas été autorisé à les rencontrer, ce qui constitue une violation de leurs droits constitutionnels. Par la suite, quand les deux ont été présentés en cour le lendemain, la police avait assuré à l'avocat qu'il aurait accès à ses clients, mais Me Teeluckdharry avait essuyé un autre refus lorsqu'il s'est rendu aux Casernes centrales le même jour. Le 6 novembre, Me Akil Bissessur, qui représentait Ryan Laurette, avait lui aussi été refusé l'accès à son client. Tout ceci, disent Bruneau et Ryan Laurette, est une conspiration de la police, surtout que leur version des faits n'a été prise qu'après 11 jours. Pour toutes ces raisons, ils réclament la somme de Rs 25 millions en dommages.

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