Diamniadio — Le ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation a visité jeudi la Cité du savoir du pôle urbain de Diamniadio, s'arrêtant longuement au siège de l'université numérique Cheikh Hamidou Kane, à l'Institut supérieur d'enseignement professionnel Amadou Traoré (ISEP-) et à la cyber Infrastructure nationale pour l'enseignement supérieur, la recherche et l'innovation;
A chaque étape, Abdourahmane Diouf a expliqué qu'il était venu pour, entre autres, faire le tour de la Cité du savoir, échanger, discuter, voir les conditions de travail.
Dans chaque structure, il a eu droit à des présentations de la part des responsables, lesquels ont insisté sur les difficultés qui empêchent l'éclosion de leurs pleines potentialités.
A l'UNCHK, le recteur Pr Moussa Lô a déploré l'exiguïté du siège. Il a rappelé que le personnel a rejoint le bâtiment "non encore réceptionné" dans l'urgence, depuis maintenant trois ans.
La question des effectifs a été évoqué par le recteur qui a signalé que l'université numérique est devenue la deuxième université du pays, derrière l'UCAD avec un effectif de 73 796 étudiants.
"Donner à l'UNCHK sa pleine potentialité soulagera les autres universités", a-t-il souligné. La question des outils de travail des étudiants, notamment les ordinateurs et les modems de connexion, ont été soulevés pour une "distribution dans les délais et les meilleures conditions d'acquisition".
A l'ISEP, il a d'abord été accueilli dans le grand amphithéâtre par les étudiants. Il a visité ensuite l'atelier d'assemblage et de réparation de voitures, avant d'avoir une séance de travail avec la directrice et son équipe.
La question du statut juridique des enseignants et du personnel a été évoquée, ainsi que des difficultés de transport et de restauration des étudiants qui ne disposent pas de campus social.
Dernière étape de la tournée, le CNRI a ouvert ses portes au ministre avec la visite de son supercalculateur.
En compagnie du directeur Ousmane Thiaré, le ministre a recueilli les avis sur les "possibilités offertes par la technologie de pointe dans la structure pour permettre d'avoir des données fiables pour faciliter toutes les prises de décisions dans l'enseignement supérieur".
Abdourahmane Diouf dit avoir choisi de faire le tour des services relevant de son ministère avant "toute annonce de mesures fortes ou d'engagements".
"C'est au terme de ces visites qui vont se poursuivre dans les universités et instituts que des mesures seront prises", a-t-il précisé à la presse.
Vendredi, il prévoit de rencontrer le Syndicat autonome des enseignants du supérieur (SAES).