L'académie de Tambacounda (est) a enregistré en 2023 une " nette progression" aux examens du Certificat de fin d'études élémentaires (CFEE) et du Brevet de fin d'études moyennes (BFEM), réalisant respectivement des taux de 85% et 92,75%, a indiqué vendredi son secrétaire général, Assane Mbengue.
"Il faut noter que pour l'année passée, une nette progression a été enregistrée sur bien des indicateurs", a-t-il notamment dit lors de la revue annuelle de l'éducation.
Concernant le certificat de fin d'études élémentaire (CFEE), l'académie est classée sixième au niveau national, avec un taux de "62,98% en 2022 contre 85,55% en 2023", a-t-il signalé, précisant qu"' il y a un écart positif qui est réalisé".
"La même tendance a été constatée pour le BFEM, où on est classé deuxième au niveau national avec un taux de réussite de 92,75%", a ajouté M. Mbengue.
Pour le baccalauréat, a-t-il expliqué, "si on prend uniquement les résultats du public, on serait à plus de 70% de réussite alors que le privé peine à obtenir les 20%".
"Nous avons un secteur privé faible", a déploré le secrétaire général, relevant que cette situation impacte sur le résultat général de l'académie au bac, avec un taux qui tourne autour de 47%.
Sur le taux brut de scolarisation (TBS), il a affirmé que l'académie de Tambacounda connaît un bond significatif. "Nous constatons des difficultés, car, nous ne sommes pas arrivés au niveau de la moyenne nationale", a-t-il déploré.
En plus de cette contre-performance, il y a d'autres difficultés qui sont liées à la gestion du système, signale Assane Mbengue.
"Si nous n'avons pas réussi à nous hisser au sommet, c'est qu'il y a un point qui nous empêche de dérouler correctement nos activités, c'est l'absence d'enseignants", a expliqué le SG de l'IA, signalant "un déficit criard d'enseignants dans la région estimé à 827 enseignants".
En 2023, "on n'avait même pas reçu d'enseignant pour l'élémentaire parce qu'il n y avait pas de sortants du centre régional de formation des professionnels de l'éducation (CRFPE)", a-t-il fait valoir.
"Il nous faut des enseignants bien formés, nous réclamons des formateurs, de la logistique et des inspecteurs de spécialité du moyen et secondaire", a-t-il dit.
Concernant les abris provisoires dans la région de Tambacounda, il a expliqué qu"'un ambitieux programme est en train d'être déroulé par l'Etat, qui a déjà bouclé sa phase une et deux". Selon lui, "il ne reste plus que la troisième phase pour que les abris provisoires soient résorbés '.