Pour le défenseur central "sang et or", le scénario idéal serait de marquer à l'aller sans encaisser de but.
Comment appréhendez-vous cette demi-finale aller ?
Nous aborderons cette demi-finale aller en étant plus réalistes par rapport à l'édition précédente. C'est l'adversaire qui a changé, les conditions du match aussi. La saison dernière, c'était Al Ahly du Caire et à huis clos. Cette saison, notre adversaire en demi-finale a pour nom Mamelodi Sundowns que nous accueillerons devant notre public. Le contexte est peut-être le même, mais les conditions ont bien changé. Cela dit, nous avons appris à gérer nos matchs avec réalisme tout en étant appliqués sur le terrain.
L'Espérance est en train de présenter un bon visage. Il y a du rythme dans notre jeu. Par moments, nous ne faisons pas tourner le ballon comme il faut, mais souvent, nous le conservons et imposons notre football à notre adversaire. C'est important aussi d'avoir une meilleure possession du ballon et d'empêcher l'adversaire de dérouler son jeu.
Avec quelle approche allez-vous aborder cette demi-finale aller ?
Nous avons géré jusque-là la Champions League match par match. Etre en demi-finales procure plus de motivation, étant donné que nous ne sommes qu'à un stade de la finale. Il n'y a pas d'adversaire facile et d'adversaire difficile. L'adversaire qui vous presse crée forcément des occasions et, par conséquent, son attaque peut créer le danger à tout moment. D'un autre côté, un adversaire qui refuse le jeu, ne facilite pas, non plus, la tâche. Ce qui est sûr, c'est qu'il y aura des moments forts pour nous, d'autres pour l'adversaire. A nous d'exploiter à bon escient nos moments forts tout en sachant concrétiser au mieux les occasions qui se présenteront. Nous ferons en sorte d'être solidaires et solides derrière.
En tant que défenseur, vous aurez une mission des plus importantes : éviter d'encaisser des buts à Radès...
Vous savez, dans ce genre de matches, il y a beaucoup de calculs à faire, à ne plus en finir. De notre côté, nous n'allons pas faire beaucoup de calculs et notre approche sera simple : faire notre jeu et éviter d'encaisser des buts à Radès. Il faut savoir gérer cette manche aller comme il se doit. Nous devons être appliqués techniquement et tactiquement sur le terrain.
La qualification en finale se jouera donc à Radès ?
Pas exactement. L'essentiel doit être fait à Radès. Mais ce ne sera pas suffisant. Le match de ce soir devra nous faciliter la tâche au retour. C'est le scénario idéal. C'est peut-être facile à dire ou à penser, mais le terrain aura sans doute sa propre vérité. Comme je l'ai dit, nous allons tout faire pour prendre option à l'aller. Cela dit, ramener la qualification de l'extérieur n'est plus mission impossible en Afrique. Nous l'avons fait à Abidjan lors du tour précédent au détriment de l'Asec Mimosas.