Dans son message publié le 19 avril relatif à l'enlèvement et à l'assassinat de Séphora Naloziack, à Ouesso, par un sujet camerounais, le ministre de l'Intérieur, de la Décentralisation et du Développement local, Raymond Zéphirin Mboulou, a indiqué qu'une enquête préliminaire pour meurtre est ouverte sous la direction du procureur de la République près le tribunal de grande instance de Ouesso.
« Les suites judiciaires de cette affaire seront données conformément aux accords de coopération judiciaire liant le Congo et le Cameroun », souligne le message, dans le lequel le gouvernement a présenté ses condoléances à la famille éplorée.
Il convient de rappeler que le 18 avril aux environs de 14 heures, les habitants du quartier Maboko, à Ouesso, ont découvert dans la forêt environnante le corps sans vie de Séphora Naloziack. Les autorités judiciaires, de la police et de la gendarmerie se sont rendues sur les lieux pour les constatations d'usage.
Le présumé auteur du meurtre, Ndjoya Mouhamed Crancisse, a été interpellé et arrêté le même 18 avril par les services de la gendarmerie camerounais, au district de Yadouma, situé à quelques encablures du village Bolozo, dans le district de Ngouala, au Congo.
Depuis le 15 avril, date de l'enlèvement de la victime, le ministère de l'Intérieur, de la Décentralisation et du Développement local avait renforcé les services de police et de gendarmerie à Ouesso et à Ngombé, où la population s'en prenait aux commerces des ressortissants camerounais. Des patrouilles dissuasives ont été déclenchées sous l'autorité du préfet du département de la Sangha, en qualité de président du comité de crise mis en place pour la circonstance.