Durant son déplacement à Analanjirofo, le président de la République a évoqué les législatives et demandé à la population de «faire le bon choix».
Un souhait, c'est ce que Andry Rajoelina, président de la République, a exprimé lors de son déplacement dans la région d'Analanjirofo hier. Il a partagé ce voeu à deux reprises, d'abord à Soanierana Ivongo, puis à Fénérive-Est
Dans ses deux discours, l'un en début de matinée et l'autre en fin de journée, le chef de l'État a abordé un sujet politique : les élections législatives. «Comme les élections approchent, j'aimerais pouvoir travailler avec des personnes qui seront à mes côtés, mais pas des personnes qui me trahiront ou qui s'opposeront au développement», a exprimé le président.
«Faites le bon choix, (...) vous savez ce que vous devez faire», a ajouté le locataire d'Iavoloha. Au cours de son déplacement dans la région d'Analanjirofo, Andry Rajoelina a particulièrement insisté sur la qualité et la fiabilité des collaborateurs. Selon lui, ces critères sont impératifs pour atteindre les objectifs de développement. Il a également souligné l'importance de la loyauté et du partage des mêmes convictions.
Pour appuyer ses propos, le président a pris l'exemple de l'administration de la région d'Analanjirofo. Sans détour, il a critiqué publiquement le Dr Marcellin Randriamanantena, ancien gouverneur de la région. Ce dernier fait partie des trois gouverneurs limogés lors du premier Conseil des ministres suivant la formation du gouvernement en janvier. Présent lors de l'événement, le Dr Randriamanantena a rougi en entendant le discours présidentiel.
Changement
«Je vais être direct. La région Analanjirofo est très en retard par rapport à la région Atsinanana. Pourquoi? Parce que le gouverneur de ce dernier travaille. Pourtant, chaque région a reçu des équipements et la même subvention de 2 milliards d'ariary. À Analanjirofo, en plus, vous bénéficiez des revenus de l'exploitation du girofle», a affirmé Andry Rajoelina devant les habitants de Fénérive-Est Il a également critiqué l'état déplorable des rues de la capitale régionale.
Poursuivant sur sa lancée, le Président a déclaré qu'il hésitait à revenir à Fénérive-Est Lors d'une visite précédente en 2022, il avait exigé la réhabilitation de l'avenue principale de la région d'Analanjirofo. À l'époque, il avait déclaré qu'il ne reviendrait pas tant que les travaux ne seraient pas achevés, une responsabilité qu'il avait initialement confiée au gouvernement précédent.
«C'est la raison pour laquelle il fallait changer. Nous avons besoin de responsables prêts à travailler, désireux de développer afin de ne pas rester à la traîne. Peu importe mon engagement et ma volonté, si mes collaborateurs ne peuvent pas suivre, nous stagnons», a conclu le président de la République.
