Cinq jours se sont écoulés depuis l'enlèvement de trois individus par des ravisseurs à Fieferana Anjozorobe, et la situation reste tendue alors que les ravisseurs exigent une rançon de 140 millions d'ariary aux familles des victimes. Les proches des captifs ont déclaré que les ravisseurs ont contacté leur famille par téléphone, les menaçant de tuer les trois personnes si la somme demandée n'était pas versée.
L'attaque initiale des dahalo et l'enlèvement des trois individus, deux femmes et un homme, ont eu lieu le lundi 15 avril à Marovazaha Fieferana, Anjozorobe. Durant cette attaque, les dahalo ont également pris la vie de deux individus, dont une mère de famille. Après cet acte de violence, les ravisseurs ont emmené les trois personnes enlevées. Selon les proches des victimes, ces individus sont des membres de la famille de la mère de famille décédée.
Face à cette crise, la famille des victimes a lancé un appel de détresse aux autorités pour qu'elles prennent des mesures rapides et efficaces. Les dahalo ont démontré leur volonté de recourir à la violence, comme en témoigne la récente exécution de deux otages à Ambohimamory, et les deux morts lors de l'attaque à Fieferana, avant l'enlèvement des trois otages.
La brigade devient compagnie
En réponse à cette situation alarmante, l'OMCNAT a organisé une réunion d'urgence, présidée par le Premier ministre Christian Ntsay. Les autorités locales du district d'Anjozorobe ont exposé la situation lors de cette réunion. Les quatre ministres responsables de la sécurité, notamment le ministre de la Défense nationale, le ministre délégué de la gendarmerie, le ministre de la Sécurité publique et le ministre de la Justice, ainsi que les responsables des forces de l'ordre, ont assisté à cette réunion.
Le Premier ministre a ordonné l'éradication de tous les actes de banditisme, en particulier les enlèvements, sur toute l'île. Pour le cas spécifique d'Anjozorobe, des mesures immédiates ont été prises, avec la transformation de la brigade de gendarmerie d'Anjozorobe en compagnie de gendarmerie. Le poste avancé d'Amboasary Avaratra a été élevé au rang de brigade, et le poste fixe de Marotsipoy est désormais un poste avancé. Des forces de l'ordre bien équipées et prêtes à agir contre l'insécurité sont déployées à Anjozorobe, alors que la population attend des résultats rapides et efficaces.