Angola: La rémunération porte le salaire de la fonction publique au-dessus de 100 mille kwanzas

Luanda — La rémunération supplémentaire décrétée par le Président de la République permettra qu'à partir du mois de juin de cette année, aucun employé public n'ait un salaire net inférieur à 100 mille kwanzas, a souligné samedi le directeur national du Travail, António Estote.

Se confiant à l'Angop, il a déclaré que, dans son décret du 19 avril, le Président João Lourenço a déterminé une rémunération supplémentaire de 30 mille kwanzas, à partir du 1er juin, pour les fonctionnaires et agents administratifs du régime général de la fonction publique.

António Estote a donné un exemple selon lequel, actuellement, un aide-ménagère dans l'administration publique reçoit un salaire net de 69 mille kwanzas, mais que, avec les subventions des zones reculées, il gagnera 138 mille kwanzas, et le supplément « ne sera pas ajouté »au salaire de base.

Le même décret, a-t-il souligné, prévoit également une augmentation pour le personnel enseignant de l'enseignement supérieur et fait partie d'un ensemble de mesures que le Gouvernement angolais est en train d'implanter pour améliorer la politique de rémunération dans l'Administration Publique.

Selon le directeur, la mise en oeuvre de cette mesure de rémunération permettra au personnel médical militaire et civil de percevoir un salaire net pouvant atteindre un million huit cent mille kwanzas.

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Pour la carrière d'enseignant de l'enseignement supérieur, la source explique qu'une rémunération complémentaire correspondant à 100% du salaire a été fixée.

Par exemple, a-t-il poursuivi, un professeur titulaire avec un salaire net de 669 mille kwanzas recevra désormais un minimum d'un million de kwanzas, grâce à un complément de rémunération de 495.282,40 kwanzas.

Il a rappelé qu'à côté de ces initiatives, l'Exécutif a commencé, en février de cette année, le versement de subventions pour les zones reculées.

Selon António Estote, en cas de faiblesse budgétaire, les ressources seront utilisées pour augmenter la rémunération des fonctionnaires et les dépenses à caractère social, comme moyen d'améliorer la répartition des revenus et la qualité du service public fourni aux citoyens.

Le directeur a expliqué qu'en outre, conformément à l'investissement dans les infrastructures des secteurs de la santé et de l'enseignement supérieur, situées dans les municipalités de type A et B, il faudrait améliorer la composante de rémunération des professionnels de ces secteurs, car ils ne bénéficient pas de subventions des zones reculées.

Ce même principe de réduction des dépenses pour améliorer la situation salariale des travailleurs sera utilisé par les entreprises publiques, a-t-il précisé.

Du point de vue du directeur national, ces mesures apportent une plus grande valeur aux professionnels en soins de santé, aux enseignants et aux chercheurs.

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