Le chef du secteur de Ruwenzori, Japhet Kasereka, se propose d'impliquer davantage les chefs de base pour endiguer l'insécurité grandissante dans la cité frontalière de Kasindi-Lubirihya dans le territoire de Beni (Nord-Kivu). Il l'a annoncé samedi 20 avril à l'issue d'une réunion de sécurité.
Cette séance a réuni autour d'une même table les différents leaders locaux, les jeunes, et même la Fédération des entreprises du Congo (FEC)/Kasindi.
Il a été question d'évaluer les différentes plaintes mais aussi les différentes recommandations proposées par la société civile et les autres composantes de la population.
Les participants devraient, par la même occasion, "prendre certaines mesures à notre niveau maintenant pour endiguer cette hémorragie d'insécurité qui sévit maintenant ici à Kasindi Lubirihya depuis un certain temps. Comme on le dit toujours, la sécurité c'est une affaire de tous. Il faut qu'il y ait collaboration entre le service de sécurité et les chefs de base », a déclaré Japhet Kasereka.
Selon lui, impliquer le chef de dix maisons peut avoir des résultats efficaces « parce que quand il y a un cas d'incursion dans un ménage, la personne qui est informée en premier c'est le chef de dix maisons. Et s'il est en contact avec l'équipe des patrouilleurs, il va alerter vite et l'intervention va se faire dans un bref délai ».
Par ailleurs, dans un communiqué publié mercredi, la société civile de Kasindi affirmait que depuis le début du mois d'avril, cinq personnes avaient été blessées à l'arme blanche, et plus de vingt maisons d'habitation cambriolées par des hommes armés.