Le directeur de cabinet du ministre d'Etat, ministre de la Défense et des Anciens combattants, le colonel major Pale Ollo Alain, a présidé la cérémonie d'ouverture de la première édition du concept « Epouse de soldat, coeur de soldat », vendredi 19 avril 2024, à Ouagadougou.
Pour résoudre le problème du terrorisme, il faut que les épouses des soldats les rendent heureux au retour dans leurs différentes familles. C'est ce qui sous-tend l'initiation du concept « Epouse de soldat, coeur de soldat » par Yolande Kalwoulé. La cérémonie d'ouverture de la première édition de ce nouveau concept a été présidée par le directeur de cabinet du ministre d'Etat, ministre de la Défense et des Anciens combattants, le colonel major Palé Ollo Alain, vendredi 19 avril 2024, à Ouagadougou.
Mme Kalwoulé, l'initiatrice, a expliqué que les femmes des soldats sont confrontées à des difficultés telles que le stress, les soucis, les insomnies etc., lorsque leurs époux sont au front. Alors qu'elles ont un rôle capital dans l'épanouissement de leurs maris et la réussite de leur mission. Selon elle, l'épouse du militaire doit avoir un coeur capable d'accompagner son mari et faire en sorte qu'il soit heureux étant sur le terrain de combat. De plus, elle a ajouté que la femme du militaire est aussi celle qui fait face à des responsabilités dans la gestion financière en l'absence de son conjoint.
A cet effet, lors de cette première édition du concept « Epouse de soldat, coeur de soldat », des communications ont été présentées sur la gestion du stress, la gestion financière et l'utilisation responsable des réseaux sociaux. Le colonel major Palé Ollo Alain a salué l'initiative et a promis que les autorités sont prêtes à accompagner de telles idées pour que les résultats escomptés soient atteints dans de meilleurs délais.
Pour la coordonnatrice de l'association des épouses des militaires, Djamilatou Sanou, cette rencontre a été un grand bonheur pour les épouses des soldats. Elle a remercié Mme Kalwoulé pour l'initiative. « Nous sommes une association et nos moyens sont limités et nous demandons aux autorités de nous accompagner avec des formations pour que nous soyons plus autonomes », a sollicité Mme Sanou.