Au Niger, des discussions sont en cours entre le gouvernement et GoviEx. La société canadienne a obtenu il y a une dizaine d'années l'autorisation d'exploiter le gisement d'uranium de Madaouela, à quelques kilomètres d'Arlit. Mais à ce jour, l'exploitation n'a pas encore commencé. Les nouvelles autorités de Niamey ont fixé un ultimatum pour démarrer les opérations.
Le 3 juillet prochain, c'est la date butoir que mentionne GoviEx dans le communiqué publié en fin de semaine dernière. Selon la compagnie canadienne, les opérations sur le site de Madaouela doivent commencer d'ici à cette date, faute de quoi, l'entreprise risque de se voir retirer le permis d'exploitation qui lui a été accordé par le Niger il y a une dizaine d'années.
Des discussions sont actuellement en cours avec les autorités nigériennes, précise GoviEx, pour trouver une solution qui convienne aux deux parties.
La compagnie canadienne met en avant les retombées économiques pour le pays et la création d'emplois pour les jeunes de la région, justement ce qu'attend la société civile d'Arlit. Le mois dernier, l'ONG Aghirinman alertait le ministère nigérien des Mines et s'interrogeait sur le démarrage effectif des opérations, près de cinq ans après la pose de la première pierre du complexe industriel prévu pour Madaouela.
De source locale, la construction d'une route est en cours. GoviEx met aussi en avant la mise à jour de l'étude d'impact environnemental, la publication d'une étude de faisabilité, ainsi que la recherche de soutiens financiers.