L'armée, les services de sécurité et les organisations de la société civile du Nord-Kivu se sont réunis, dimanche 21 avril à Mangina, pour évaluer la situation sécuritaire dans cette commune rurale située à 30 Km de la ville de Beni. Elle est la cible depuis deux mois d'attaques des rebelles des ADF.
A cette occasion, le président de la société civile de Mangina, Muongozi Vunyatsi, a insisté sur le renforcement de la communication entre la population et les autorités d'une part, et d'autre part, la prise en compte par les FARDC et les services de sécurité des alertes sécuritaires.
" Il peut y avoir ceux-là qui collaborent avec l'ennemi. C'est-à-dire, on doit couper cette chaine de relation entre l'ennemi et ceux-là qui collaborent avec celui-ci. Ça peut être ceux-là qui peuvent se retrouver dans la population mais également aussi dans l'armée. Il peut y avoir ceux-là qui collaborent avec l'ennemi ", a fait savoir Muongozi Vunyatsi.
Le bourgmestre de la commune de Mangina rurale, a, pour sa part, estimé que cette rencontre devrait permettre de renforcer la collaboration entre la population et les FARDC.
" Je crois avec ces assises que nous venons de faire avec la communauté de Mangina, les recommandations émises dans cette réunion vont renforcer le mariage civilo-militaire de part et d'autre pour que la sécurité règne dans la commune de Mangina ".
Une dizaine de civils ont été tués lors de différentes attaques attribuées aux ADF à Mangina ces deux derniers mois ; d'après les autorités provinciales.