Le Directeur de Cabinet du ministre de l'Agriculture, des Ressources animales et halieutiques, monsieur Alassane GUIRE, a présidé l'atelier de validation du Plan de préparation aux crises de sécurité alimentaire au Burkina Faso, ce lundi 22 avril 2024 à Ouagadougou.
L'objectif de ce plan est d'atténuer les effets de chocs aigus susceptibles d'aggraver considérablement la situation d'insécurité alimentaire dans le pays.
Pour prévenir et atténuer les crises de sécurité alimentaire et nutritionnelle futures, le Secrétariat exécutif du Conseil national de sécurité alimentaire (SE-CNSA), en collaboration avec la Banque mondiale, a achevé le processus d'élaboration d'un Plan de préparation aux crises de sécurité alimentaire au Burkina Faso (FSCPP).
Pour le Directeur de Cabinet du ministre de l'Agriculture, des Ressources animales et halieutiques, monsieur Alassane GUIRE, ce plan permettra au Burkina Faso d'améliorer ses capacités à prévenir et à gérer les crises alimentaires et nutritionnelles. « ll est reconnu que les interventions précoces contre les crises à évolution lente perrnettent de sauver davantage des vies hurnaines et de réduire le coût total des ripostes », a-t-il dit.
Pour sa part, le Secrétaire exécutif du Conseil national de sécurité alimentaire et nutritionnel, monsieur Diakalia SON, a expliqué que ce plan identifie les actions préventives à mettre en oeuvre avec l'ensemble des partenaires pour faire face à une éventuelle crise. Et d'ajouter que le document du plan comprend trois éléments fondamentaux, que sont les dispositifs opérationnels permettant le suivi constant et la mise en évidence rapide des crises de sécurité alimentaire et nutritionnelle ; les dispositifs opérationnels pour la mobilisation en temps voulu des responsables des programmes au sein du gouvernement, chez les acteurs humanitaires et les partenaires de développement afin d'évaluer les risques de crise naissante et d'intensifier les interventions précoces ; les dispositifs opérationnels et protocoles permettant de réunir des hauts responsables pour reconnaître collectivement une crise naissante et combler les lacunes opérationnelles et financières.
Au terme des échanges, les participants ont validé le Plan de préparation aux crises de sécurité alimentaire sous réserve de la prise en compte des amendements formulés.