Dakar — Le Sénégal et la Mauritanie ont décidé de "lever les goulots d'étranglement" à l'origine du retard de la construction du pont de Rosso, sur la frontière des deux pays, a-t-on appris mercredi du gouvernement sénégalais.
Le communiqué du Conseil des ministres du Sénégal de ce jeudi 24 avril évoque "le retard noté dans les travaux d'exécution du pont de Rosso".
Lors de la visite en Mauritanie du président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, la semaine dernière, "chaque partie [a été] invitée à lever les goulots d'étranglement" à l'origine de ce retard, rapporte le ministre de la Formation professionnelle et porte-parole du gouvernement, Amadou Moustapha Njekk Sarré.
Long de 1.461 mètres, avec une largeur de 55 mètres, le pont de Rosso va coûter 54 milliards de francs CFA. La Banque africaine de développement contribue à son financement. Les travaux sont exécutés par une entreprise chinoise.
M. Sarré relève aussi, dans le communiqué du Conseil des ministres, "le retard de vingt-huit mois des travaux du [champ de gaz offshore] GTA", exploité par la société britannique BP et situé à cheval sur la Mauritanie et le Sénégal.
Les dirigeants des deux pays ont discuté de "la nécessité de constituer un seul bloc uni face à l'opérateur BP, pour ne pas décevoir les attentes des populations", ajoute le communiqué du Conseil des ministres.