Cette histoire qui a beaucoup terrorisé les habitants du fokontany d'Analapanga, commune rurale Soavina district d'Antananarivo Atsimondrano. Mardi vers 6 heures du matin, les habitants de la localité ont rencontré le pire de leur vie en voyant un groupe de personnes venues leur sommer d'évacuer immédiatement leurs domiciles.
Sans sommation, les envahisseurs conduits par un huissier de justice accompagnés par un groupe de jeunes. Agissant librement et cela sous les yeux de la population en question, les envahisseurs ont réussi à démolir deux maisons d'habitation en briques, une salle de gymnastique et quelques constructions servant d'une ferme d'élevage de bestiaux.
Cette décision de démolition, laquelle devrait toucher plusieurs bâtiments dont un édifice religieux fait suite à un litige impliquant des héritiers du terrain. Selon les informations, cette affaire remonte à des dizaines d'années. Propriété de l'État, la personne qui l'avait occupée et l'avait exploitée le premier , cela depuis une quarantaine d'années, l'aurait vendu à quelqu'un de ses proches.
Le problème est d'entendre que cette transaction s'était déroulée dans la confiance entre familles. De plus, le terrain en question était encore propriété de l'Etat. Le propriétaire de ce terrain mesurant près de 17 ares était en train de procéder pour son obtention par les héritiers légitimes en tant que les premiers avoir occupé et exploité ce terrain.
Le problème survient quand une personne s'est déclarée être propriétaire de cette propriété et à avoir obtenu un titre en bonne et due forme délivré par les autorités concernées en la matière. Se sentant avoir été dépouillés de leur droit, la famille victime dans cette affaire, à laquelle dépend la vie d'une quinzaine de famille réclame, l'intervention des autorités compétentes dans cette affaire. Représentant les plaignants, Veronique Hanitra Rasoarimalala reconnait que cette affaire était déjà passée jusqu'à la cour suprême.
C'est la raison pour laquelle, il l'a de nouveau porté au niveau du tribunal de première instance afin d'annuler le titre de propriété attribué à ce qu'il qualifie d'usurpateur et d'escroc l'année dernière. Pendant encore auprès de la justice, le procès de cette nouvelle plainte de recours est en attente de jugement mais ce qui est étonnant, c'est pourquoi l'huissier de son partie adverse s'est précipité à l'exécution de cette mesure d'expulsion et de démolition, le mardi dernier.