Angola: Le MINSA réaffirme son engagement dans la lutte contre le paludisme

Luanda — Le Ministère de la Santé a réaffirmé jeudi, à Luanda, l'engagement de l'Exécutif angolais à prévenir et réduire les décès dus au paludisme dans le pays.

Cette information a été fournie par le secrétaire d'État à la Santé publique, Carlos Alberto Pinto, lorsqu'il intervenait au Forum national des partenaires contre le paludisme, en référence à la Journée mondiale contre le paludisme, qui se célèbre le même jour.

Le responsable a indiqué qu'avec l'amélioration du système de notification, le pays continue d'enregistrer une baisse du nombre de décès, de 12 mille 480 cas en 2022, à 10 mille 89 en 2023, ce qui représente une réduction de 19 pour cent.

Selon le secrétaire d'Etat, les données montrent qu'en 2023, près de 10 millions 386 mille 368 cas de paludisme ont été signalés, la tranche d'âge la plus touchée étant celle de plus de 15 ans, avec 38% du total des cas notifiés.

A cet effet, le responsable a dit que l'engagement de l'État dans cette réduction est lié à l'encouragement et à l'investissement continu dans la prévention, le contrôle et l'élimination de la maladie au niveau national.

Selon lui, ces actions seront garanties pour que les services antipaludiques soient de plus en plus intégrés dans les soins de santé primaires.

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Carlos Alberto Pinto a souligné la nécessité de créer un monde sans paludisme pour un avenir plus égalitaire qui garantisse les droits humains de chacun, en plaçant les personnes au centre des interventions, avec des approches transversales et multisectorielles pour éliminer la maladie.

"Nous garantissons que les services antipaludiques seront de plus en plus intégrés dans les soins de santé primaires, en renforçant la participation des communautés, en donnant la priorité au financement et en mettant en oeuvre des outils qui sauvent des vies dans les communautés les plus touchées, en effectuant des interventions spécifiques pour atteindre ces endroits qui sont souvent ignorés par les interventions", a-t-il souligné.

D'autre part, il a expliqué que le ministère intégrera les services de lutte contre le paludisme aux communautés avec déficience, rurales et nomades, en tirant parti de leurs connaissances locales pour adapter les efforts de réponse afin d'obtenir un impact maximal.

Il a ajouté que l'intention est de continuer à mobiliser et à garantir que les partenaires, le secteur privé, les organisations de la société civile et le monde académique accordent une plus grande attention au renforcement urgent des investissements dans la lutte contre le paludisme et dans la recherche sur cette maladie, pour accélérer les avancées technologiques et l'adoption d'innovations qui permettront d'en finir avec le paludisme d'ici 2030.

La Journée mondiale de lutte contre le paludisme a été instituée par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) en 2007, dans le but de reconnaître les efforts mondiaux visant à contrôler efficacement la maladie.

Le paludisme est une maladie infectieuse, fébrile et aiguë, transmise par la piqûre du moustique anophèle femelle, infecté par le micro-organisme Plasmodium.

Les symptômes les plus courants sont des frissons, de la fièvre, des maux de tête et des douleurs musculaires, une augmentation du rythme cardiaque et de la rate et, parfois, du délire.

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