À neuf jours du début de l'Africa Women's Cup de rugby à XV, que Madagascar accueillera du 4 au 12 mai, au stade Makis Andohatapenaka, la préparation de l'équipe nationale malgache s'accélère, avec deux entraînements par jour, le matin et l'après-midi. Sous la direction des coaches Alain Randriamihaja et Noé Mboazafy dit coach Razily, les membres de l'équipe nationale mouillent sans retenue leurs maillots, sur le terrain annexe du stade Makis Andohatapenaka. Car l'objectif des parties prenantes est, évidemment, l'obtention du ticket pour la Coupe du monde de 2025.

La journée des Ladies Makis, en stage bloqué, débute par la musculation à partir de 5h30, suivie du petit-déjeuner à 7h30, et d'une pause de quatre-vingt-dix minutes avant le début de l'entraînement basé sur le physique, à 9 heures. L'entraînement se termine autour de 10 heures.

L'après-midi, l'entraînement porte sur le rugby proprement dit. Toutes les stratégies d'attaque, la défense, la touche et la mêlée sont passées au crible et, à chaque faille constatée, tout est à refaire.

De nouvelles têtes

« Nous sommes dans la dernière ligne droite de notre préparation. Le travail est axé sur la préparation spécifique, c'est-à-dire la vitesse et la circulation rapide de la balle. Après, nous entrons dans l'affûtage dont l'objectif est d'évacuer la fatigue accumulée durant la préparation en vue d'atteindre la performance optimale. Par rapport à l'année écoulée, nous sommes mieux armés parce que nous avons bien suivi le règlement surtout la gestion de la balle au sol », confie Alain Randriamihaja.

Ce dernier continue : «Quatre-vingt-cinq pourcent de l'effectif de l'an passé sont encore présents. De nouvelles têtes sont arrivées. Pour mettre toutes les chances de notre côté afin de participer à la Coupe du monde, le premier match contre le Kenya est déterminant et nous allons tout faire pour l'emporter. Nous avons besoin de l'aide du public, du début jusqu'au coup de sifflet final. »

Trois cadres de l'équipe nationale malgache ont donné leurs avis sur ce qui les attend bientôt. Elles sont unanimes en annonçant que l'objectif est de gagner au moins les deux matchs contre le Kenya et le Cameroun.

Fenitriniaina Hanta Razafindramanga, joueuse, explique : « Nous sommes prêtes physiquement. Beaucoup de corrections ont été apportées par rapport à l'année dernière. »

Claudia Rasoarimalala, capitaine de l'équipe nationale l'an dernier, de son côté, est confiante. « Nous avons une grande chance de gagner le match contre le Kenya et le Cameroun en évoluant à domicile. Jouer le match chez soi est un grand avantage dont il faut profiter. Nous comptons prendre notre revanche contre les Kényanes avec l'appui du public. »

Quant à Valisoa Erickah Razanakiniaina, une autre joueuse, fait une promesse: « Personnellement, je suis prête à donner le meilleur de moi-même et mes coéquipières le sont aussi. Notre premier objectif est de remporter le premier match contre le Kenya. »