Dakar — Le gouverneur de Dakar, Al Hassane Sall, a appelé jeudi à une "mobilisation communautaire" en vue d'atteindre les résultats escomptés dans la recherche de solutions" aux inondations.
"Nous souhaitons qu'il y ait une mobilisation communautaire, que la communauté prenne à bras-le-corps" le problème, a-t-il lancé.
S'exprimant au cours d'une réunion du comité régional de développement sur les opérations pré-hivernage, il a assuré que "les bonnes dispositions seront prises et mises en oeuvre". "Si nous le réussissons, nous aurons, peut-être, fait 90% du travail", a-t-il indiqué.
"Nous souhaitons véritablement que chacun d'entre nous s'implique d'abord par la réflexion, la production de bonnes idées, mais s'implique également dans l'application des mesures", a lancé M. Sall.
Il appelle à la mise en pratique des "bonnes conduites pour atteindre les résultats escomptés dans la recherche de solutions contre les inondations".
Le gouverneur de Dakar a également invité à "dérouler les bonnes actions pour accompagner les nouvelles autorités [...]".
Il souhaite, à l'instar de l'ONAS (Office national de l'assainissement du Sénégal), que les autres services impliqués dans la lutte contre les inondations soient "aux côtés des collectivités territoriales [...], pour que les bonnes actions soient identifiées et soient mises en oeuvre dans les plus brefs délais".
"Il va falloir maintenir la dynamique, consolider les acquis et faire en sorte qu'on n'ait pas des résultats en deçà de ceux de l'année dernière", a-t-il encouragé. Il pense que cela permettra, "progressivement, d'aller vers un hivernage sans difficulté".
Le porte-parole des maires présents à la rencontre estime que l'atelier venait à son heure. Il invite les autorités à "un suivi régulier de l'ensemble des projets de l'ONAS".
"Pour régler ce problème, il va falloir revitaliser l'ensemble des circuits d'eau qui évacuent l'eau des pluies vers la mer", a déclaré le maire de Yenn, Massamba Mbengue.
"Pour augmenter la capacité de rétention de l'ensemble des eaux pluviales, il va falloir curer, draguer certains points d'eau et remettre en place aussi les circuits naturels qui existaient", a suggéré M. Mbengue.