L'Université de Buéa s'est transformée en un carrefour d'espoirs au petit matin de ce 25 avril ,où une marée humaine, venue des quatre coins du Cameroun, converge avec un rêve commun : inscriptions au test de connaissance du français (TCF) canadien, première étape vers un nouvel horizon au Canada.
Des images témoignent de l'intérêt accordé au Canada comme destination du bonheur, le test de langue est obligatoire pour ceux qui souhaitent obtenir la résidence permanente.
Ce phénomène observé dans la région du Sud -Ouest ce 25 avril, fait suite au récent communiqué du recteur de l'Université de Buéa professeur APUGE Michael Etuge en date du 12 avril dernier qui stipule la réouverture des tests de langue au sein de cet institution universitaire avec pour première session d'examen au mois de mai prochain , de ce fait les candidats au test peuvent composer à Bongo Square, à l'ancienne Alliance Franco-camerounaise. Précisons tout de même que ces tests de langue se font habituellement dans les instituts français du Cameroun ( Douala et Yaoundé).
Soulignons que les inscriptions aux tests de langue TCF et TEF coûtent 210.000fcfa, le salaire de plusieurs camerounais volés en éclat, pour pouvoir s'offrir ledit test, dire que tout est possible lorsqu'il faut quitter le pays, malgré le train de vie choatique.
Cette effervescence observée qui a secoué la toile aux premières lueurs de ce 25 avril avec plus de 5000 camerounais alignés attendant d'être inscrit au precieux sésame témoigne d'une quête collective pour une existence libérée de l'étau de la misère.
À l'aube d'un rendez-vous historique en 2025,au même titre que la campagne lancé sur les réseaux sociaux invitant tout jeune camerounais à aller s'inscrire massivement sur les listes électorales.Car c'est par notre vote que nous pouvons tisser le tissu d'un avenir où partir n'est plus une nécessité, mais un choix, ceci vient encore mettre sur la table de réflexion le fameux discours du chef de l'État Paul BIYA prononcé à la jeunesse camerounaise le 11 février dernier, discours qui a plutôt remonter une partie de la jeunesse camerounaise au vu de l'actualité récente à immigrer massivement vers l'el dorado.