Saint-Louis — La directrice régionale de la santé (DRS) de Saint-Louis, docteur Seynabou Ndiaye, a affirmé vendredi que l'objectif d'un taux de prévalence de 46 pour cent de la planification familiale est à la portée de cette région, qui en est actuellement à 32 pour cent.
"Pour la région, nous avons un taux de prévalence de 32 pour cent pour la planification familiale et nous sommes sur la bonne voie, car au niveau national, l'objectif est de 42 pour cent en 2027", a-t-elle dit à des journalistes.
Elle intervenait en marge d'un forum d'échange sur les barrières liées à l'utilisation des produits de la planification familiale.
Seynabou Ndiaye explique que "cette rencontre a été initiée pour faire le plaidoyer qui doit prendre en compte le secteur privé qui joue un rôle primordial dans ce domaine".
"Beaucoup de femmes s'orientent vers les cliniques privées et autres officines pour bénéficier de leurs services en matière de planification familiale, et cela doit être pris en compte", a-t-elle affirmé.
Selon Mme Ndiaye, les effets secondaires qui constituent également une barrière dans l'atteinte de ces objectifs devraient faire l'objet d'une sensibilisation à l'endroit des utilisateurs de cette stratégie.
L'imam Mamadou Sakho a expliqué aux panélistes la vision de l'islam par rapport à la planification familiale ou "l'organisation de la famille".
Il a rappelé que l'islam s'intéresse surtout à la santé de la mère et de l'enfant.
Pour lui, le fait de dire que la femme doit allaiter pendant deux ans fermes son enfant est une façon d'inviter les fidèles à espacer les naissances.
La Direction de la santé de la mère et de l'enfant (DSME) et l'Agence de développement du markéting social au Sénégal (ADEMAS) sont les partenaires de la DRS dans le cadre de ce forum.