Saly — Plusieurs membres de l'interprofession des semences ont exprimé, vendredi à Saly (Mbour, Ouest), leur volonté de restructurer le secteur semencier, afin de le rendre "conforme à la loi d'orientation agrosylvopastorale".
"Cette restructuration consistera à réorganiser notre structure en collège pour avoir beaucoup plus de visibilité et mettre les différents acteurs dans des collèges, mais aussi nous réorganiser en filières", a expliqué Modou Thiam, président de l'Union nationale interprofessionnelle des semences (UNIS).
M. Thiam prenait part à l'atelier de cadrage, de mise en place du comité d'initiative, d'orientation méthodologique et de planification des activités du processus de restructuration de l'UNIS.
Les interprofessions obéissent à des lois comme la loi d'orientation agrosylvopastorale, a-t-il rappelé, ajoutant que leur organisation existe "depuis plus de 30 ans, mais n'a jamais été organisée sur le base de cette loi".
Modou Thiam a expliqué que pour faire de l'agriculture un moteur du développement du pays, il va falloir aborder la problématique de la semence.
Il a été prévu dans le cadre du projet de compétitivité de l'agriculture et de l'élevage , une restructuration du secteur semencier, afin de le rendre conforme à cette loi, a-t-il dit.
"Nous avons beaucoup d'acquis, mais il faut noter qu'il y a quelques difficultés que nous allons poser sur la table et nous pensons que ce nouveau gouvernement va nous recevoir, afin qu'on puisse en discuter", a-t-il relevé.