La RDC accuse la société américaine Apple, fabriquant de la marque de téléphone « iPhone », d'utiliser des minerais, provenant des sites d'exploitation illégale en RDC.
Cette accusation est contenue dans son rapport, publié vendredi 26 avril, à Kinshasa.
Intitulé : « Minerais de sang- Le blanchiment des 3T de la RDC par le Rwanda et les entités privées », ce document a adressé une mise demeure à Apple, via deux avocats français mandatés par le pays.
Des questions ont été envoyées à Apple dans ce courrier adressé et des réponses claires d'Apple et de ses filiales en France sont attendues dans un délai de trois semaines, a affirmé le Gouvernement.
Certains opérateurs miniers estiment qu'il est clair que la dénonciation de la RDC, considérée comme une démarche dissuasive, nuise à l'image d'Apple.
Ils pensent que plus loin, cette action peut également avoir un impact négatif dans le secteur minier, surtout dans l'Est de la RDC, avec des consommateurs finaux à l'échelle internationale qui peuvent se méfier de tous les minerais produits dans cette partie du pays.
D'autres experts du monde miniers congolais sont d'avis qu'il aurait fallu que le Gouvernement « épingle » les sites sous contrôles du M23.
Tout compte fait, les avocats mandatés par la RDC pourraient entreprendre des actions appropriées en justice contre Apple si les réponses fournies ne sont pas satisfaisantes à l'issue de cette mise en demeure.
Pour l'heure, la marque à la célèbre pomme n'a pas encore réagi.