Guinée: La DPEG et la COSAG prêtes à unir les efforts pour une transition réussie et apaisée

Dans le cadre de la poursuite des échanges avec tous les acteurs du pays qu'elle a entamé depuis le 13 avril dernier, la Plateforme Démocratie, Paix, Élections et Développement durable en Guinée (DPEG) s'est rendue ce samedi 27 avril 2024 au siège parti CPUG (Changement pour le Progrès et l'Unité pour la Guinée) et de la Coalition Sauvons la Guinée (COSAG), a appris Aminata.com à travers un de ses journalistes.

Pendant plusieurs heures, la délégation de la DPEG conduite par le président de son conseil d'administration a échangé avec le leader et cadres de cette formation politique sur des sujets d'intérêt national.

À sortie de la rencontre, Mamadou Ciré Dioum, président du conseil d'administration de la DPEG s'est réjoui de la qualité des échanges.

"Ce matin, nous avons été reçu par la coalition Sauvons la Guinée qui a pour slogans: Démocratie, Unité et Développement. Je vous avoue que nous sortons de cette rencontre très satisfaits puisque les échanges ont été fructueux. Je peux appeler cette rencontre comme acte3. Pour le premier acte, nous avons eu des échanges fructueux avec des responsables de l'union des forces républicaines (UFR ) de Sidya Touré au siège de la DPEG.

Pour l'acte2, nous avons reçu l'ancien ministre de la justice, Professeur Salifou Sylla qui est un grand constitutionnaliste, Abdoul Sacko coordinateur des forces sociales de Guinée et le syndicaliste Boubacar Biro Barry. C'est dans le cadre de la poursuite des échanges avec tous les acteurs du pays que nous sommes venus rencontrer Mr Ibrahima Sakho, président de la Coalition Sauvons la Guinée et son équipe. C'est un cadre intègre que nous avons découvert à travers une enquête qu'on a menée sur la personne. Nous pensons que c'est une bonne personne avec qui nius allons faire beaucoup de choses afin de sortir le pays de la situation difficile dans lequel il se trouve", a-t-il indiqué.

Le président de cette plateforme de la société civile guinéenne espère que tous les guinéens vont accepter d'échanger et de se mettre ensemble pour le bonheur de ce pays "parce que nous devons agir au nom de ce peuple et non de continuer à parler au nom de ce peuple. Cela ne peut se faire que dans la bonne communication, dans les échanges et dans les partenariats".

De son côté, Docteur Sakho Ibrahima, leader du parti CPUG (Changement pour le Progrès et l'Unité pour la Guinée) et président de la coalition Sauvons la Guinée (COSAG) a dit qu'il a été question de plusieurs choses au cours de cette rencontre, entre autre de l'avenir du pays.

"Comme vous le savez, nous sommes dans un pays où les choses ne vont pas très bien. Et pour cela, nous devons nous allier pour pouvoir permettre à la Guinée d'aller de l'avant et d'être un pays démocratique où chacun peut avoir son bien-être. Le fait de rencontrer aujourd'hui Mr Dioum est très important parce que la Plateforme DPEG est une organisation très sérieuse, rigoureuse et importante avec laquelle nous souhaitons travailler pour les futures élections en République de Guinée", a-t-il entamé.

Les axes de collaboration

"D'abord, les élections. Pour que ces élections se passent de façon transparente et crédible, il faut travailler avec des experts. Et il se trouve que la Plateforme DPEG regorge d'experts en la matière. Au lieu d'aller chercher des experts ailleurs, pourquoi ne pas le faire avec les nôtres? Nous parlerons et nous travaillerons dans ce sens là. C'est-à-dire dans le sens que les élections se passent dans les meilleures conditions pour que celui qui sera élu ne soit pas contesté. Ceci permettra d'éviter les violences post-électorales".

Pour cet acteur politique, dans cette situation d'exception, tout est urgent. Mais, poursuit-il, les priorités sont entre autres, la promulgation de la nouvelle constitution la mise en place d'un code électoral clair, un fichier électoral clair et des organes de gestion acceptés de tous.

Plus loin, il souhaite que les autorités de la transition soient accompagnées pour que les choses aillent dans les meilleures conditions possibles pour éviter le retard.

"Du moment que la junte militaire à montré dès le départ une volonté à céder le pouvoir aux civils, nous devons les accompagner parce que pas plus tard que cinq jours, nous avons été conviés à Kindia afin de revoir ensemble le code électoral qui définit les règles et les lois sui vont nous permettre d'aller aux élections. Une fois encore, cela démontre encore leur bonne foi. Tant qu'il n'y a pas de résistance à ce qu'on aille aux élections, nous devons les accompagner pour que les choses se passent bien", nous confie-t-il.

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